Dans la crainte du soulèvement général du peuple et de leur renversement inévitable, Khamenei et son régime sanguinaire n’hésitent pas un seul instant à exécuter et à tuer. Au cours des 30 derniers jours, 61 prisonniers ont été exécutés. Dix-huit de ces exécutions ont eu lieu la semaine dernière.
En ce mercredi 21 décembre, un prisonnier baloutche nommé Abdullah Shahouza’i a été exécuté à la prison Adel Abad de Chiraz, mardi 20 décembre, un prisonnier nommé Mehdi Kamrani Far et deux autres prisonniers ont été pendus à la prison centrale de Karadj, dimanche 18 décembre, un prisonnier nommé Mohammad Akbari et un autre détenu ont été exécutés à la prison de Sari. Le samedi 17 décembre, deux détenus baloutches nommés Qassem Salarzahi et Aziz Guergij ont été pendus à la prison de Zabol, et deux autres détenus nommés Abbas Abdullahi et Fariborz Shahbazi ont été exécutés à la prison de Racht. Jeudi 15 décembre, un détenu nommé Abolfazl Heydarzadeh a été exécuté à la prison centrale de Zandjan et deux prisonniers nommés Youssef Mirza Begui et Mohammad Ali Seyedi ont été pendus à la prison centrale de Qazvine. Le 14 décembre, cinq prisonniers ont été pendus à la prison de Gohardacht à Karadj.
Le samedi 17 décembre, les prisonniers des trois salles de la prison centrale de Karadj, après le transfert de plusieurs condamnés à mort pour leur exécution, ont protesté et scandé « à bas le dictateur » et « à bas Khamenei ». Les forces répressives ont attaqué les prisonniers en tirant des balles et des gaz lacrymogènes et en utilisant des pistolets paralysants. Les agents ont tué au moins un prisonnier et fait de nombreux blessés, dont certains ont été transportés à l’hôpital.
La Résistance iranienne insiste une fois de plus sur la nécessité d’une action immédiate des Nations unies et de l’Union européenne et de ses Etats membres pour contraindre le régime des mollahs à arrêter les exécutions et les tueries et pour que la mission d’enquête internationale visite les prisons en Iran et rencontre les prisonniers. Ce régime d’exécution, de terreur et de torture, qui est la honte de l’humanité contemporaine, doit être mis au ban de la communauté mondiale et ses dirigeants doivent être traduits en justice pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 décembre 2022
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