Énumérant plusieurs événements et conférences de la Résistance iranienne aux États-Unis, l’article opte principalement pour un ton alarmiste, avertissant l’État et ses aides à l’étranger que si l’influence croissante du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et de l’OMPI n’est pas contrée, cela aura de graves conséquences.
Essayant de dénigrer la campagne de radiation de la Résistance iranienne comme une indication du soutien de l’administration Obama à l’OMPI, Mashreq News a écrit : « La secte Radjavi est le seul groupe d’opposition à la République islamique qui possède une organisation. Au cours des derniers événements, cette question a été annoncée de manière plus publique par des responsables célèbres de la hiérarchie américaine lors d’une réunion à Washington DC le dimanche 18 décembre. Mike Pompeo, secrétaire d’État de l’administration Trump et ancien chef de l’Agence centrale de renseignement (CIA), était l’orateur de ce rassemblement. Ce discours a été couvert par des organisations médiatiques affiliées à l’organisation terroriste de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran. »
Faisant référence au voyage de l’ancien vice-président américain Mike Pence à Achraf 3 en Albanie et à sa rencontre avec la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, la publication du ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK) ajoute : « Dans ses déclarations, le plus haut responsable américain de 2016-2020 a porté un coup fatal aux monarchistes et aux partisans de Reza Diba [Pahlavi] et a déclaré : ‘Le régime de Téhéran veut tromper le monde en lui faisant croire que les manifestants en Iran veulent revenir à la dictature du Shah. Mais je tiens à vous assurer que nous ne serons pas dupes de leurs mensonges. Alors laissez-moi vous demander à tous, ici même, pour que le monde entier puisse entendre : Le peuple iranien veut-il remplacer une dictature par une autre [le Shah] ? »
Mashreq News a également rappelé les déclarations de soutien du président de la Chambre des représentants des États-Unis chargé des affaires étrangères, Robert Menendez, des anciens conseillers à la sécurité nationale des États-Unis, les généraux James Jones et John Bolton, et du sénateur américain Joseph Lieberman, et a averti que, contrairement à d’autres célébrités ou personnalités iraniennes, le CNRI et l’OMPI constituent la véritable menace. À la fin de l’article, le média est même allé jusqu’à mentir sur une prétendue réunion en octobre 2019 au cours de laquelle l’OMPI aurait juré allégeance à d’autres groupes iraniens ainsi qu’à des responsables américains et saoudiens pour planifier un avenir en Iran.
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