Le samedi 17 décembre, 93e jour du soulèvement, les travailleurs de l’industrie pétrolière se sont mis en grève à Ahwaz, Assalouyeh, Tang Bijar, Ilam, l’île de Khark, Gatchsaran et Mahshahr. A Ahwaz, les employés de l’industrie pétrolière se sont rassemblés devant la Société nationale des régions pétrolières du Sud. Les employés officiels des zones opérationnelles de l’industrie pétrolière ont manifesté à Assalouyeh. A Gatchsaran, les travailleurs de l’industrie pétrolière se sont rassemblés avec le slogan « les promesses ça suffit, notre table est vide ». Sur l’île de Khark, les pompiers ont manifesté avec les travailleurs de l’industrie pétrolière.
Mme Maryam Radjavi a salué les honorables travailleurs du pétrole qui se sont mis en grève dans le cadre du soulèvement national. Elle a déclaré que la seule façon d’obtenir les droits des travailleurs et des ouvriers est de renverser la dictature religieuse, qui n’a apporté qu’oppression, discrimination, pillage et corruption.
Au même moment, en mémoire des deux martyrs du soulèvement, Majidreza Rahnavard et Mohsen Shekari, la jeunesse insurgée de Kermanchah a mis le feu à une cache de deux agents du régime à Golpayegan, et à un séminaire de mollahs avec des cocktails molotov.
Samedi, des jeunes ont scandé « à bas Khamenei » dans le métro de Téhéran. À Chiraz, les étudiants en médecine de Chiraz ont organisé un rassemblement de protestation pour soutenir un étudiant emprisonné accusé de « guerre contre Dieu » et ont exigé sa libération. Les étudiants des Beaux-Arts de Kermanchah ont manifesté avec les slogans « nous n’avons pas donné de morts pour des compromis et nous courber devant un assassin de guide » et « ils ont emmené notre Néguine et ont rapporté son corps ».
Parallèlement, les détenus de plusieurs quartiers de la centrale de Karadj ont protesté parce que 4 prisonniers ont été emmenés pour être exécutés. Ils ont bloqué l’entrée des agents et scandé « à bas Khamenei ». Les forces répressives les ont violemment attaqué et ont ouvert le feu, faisant un grand nombre de blessés.
Vendredi, de jeunes insurgés de Marvdacht, ont lancé des bombes artisanales sur le séminaire des mollahs de la ville. A Kermanchah, ils ont incendié un portrait de Qassem Soleimani. Vendredi soir, des slogans « à bas le dictateur » ont résonné dans les bâtiments du quartier Monirieh de Téhéran.
Les funérailles de la martyre Donya Farhadi, étudiante de 22 ans de l’université Azad d’Ahwaz, se sont tenues vendredi en présence du foule importante au cimetière Rouzeh Al-Zahra à Izeh. Les agents criminels de Khamenei ont enlevé Donya Farhadi, l’ont tuée et jeté son corps dans la rivière du Karoun.
Le site officiel Tabnak écrivait le 16 décembre : « les pasdarans d’Ispahan ont annoncé que 23 cybercriminels (…) qui cherchaient à inciter les jeunes à participer aux émeutes ont été arrêtés. De plus, en ligne avec les ennemis et l’appel aux grèves forcées, ils ont mené des activités intensives dans le cyberespace. En diffusant de fausses informations, ils ont cherché à créer un sentiment de désespoir parmi la population. Les comptes Instagram de ces individus ont été bloqués et des sanctions supplémentaires ont été infligées. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 décembre 2022
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