Soha Etebari et sa famille roulaient sur la route de Bandar Abbas, dans la province d’Hormozgan, à Ahvaz, la capitale du Khouzestan, lorsque les forces de sécurité, à un poste de contrôle à Bastak, ont ouvert le feu sur leur voiture. Grièvement blessée, Soha Etebari a perdu la vie sur le chemin de l’hôpital.
De nombreuses personnes ont été témoins de l’incident, et les autorités n’ont pas pu nier le crime. Le 26 décembre, le colonel Moshavveq, commandant adjoint de la Force de sécurité de l’État (SSF) d’Hormozgan, a tenté de justifier le meurtre arbitraire de citoyens en affirmant : ” Les forces SSF ont eu des soupçons sur un véhicule Peugeot Pars avec d’épaisses vitres teintées et ont ordonné au conducteur de s’arrêter, mais celui-ci a pris la fuite…. En raison de l’état de la route et du pneu crevé du véhicule, malheureusement, l’un des occupants de la voiture a été abattu et a été transporté à l’hôpital.”
Le meurtre de Soha Etebari, 12 ans, a eu lieu la nuit du 40e jour de commémoration de Kian Pirfalak, 9 ans, qui a été tué dans un incident similaire à Izeh, Khouzetan, le 16 novembre 2022, lors d’une répression brutale des manifestations dans la ville.
Kian Pirfalak est commémoré au 102e jour du soulèvement iranien
Kian Pirfalak et sa famille étaient de passage dans leur voiture lorsqu’ils ont été pris pour cible par des agents en civil et les forces de sécurité à Izeh. Kian a été tué sur le coup, et son père a été blessé par balle.
Le 26 décembre, 102e jour du soulèvement iranien, des milliers de personnes ont participé à la commémoration du 40e jour de Kian Pirfalak à Izeh. Ils ont scandé “Mort à Khamenei“, “Mort au dictateur”, “Avec ou sans hijab, faisons la révolution” et “D’Izeh au Kurdistan, je donne ma vie pour l’Iran“. Ils ont ainsi visé le principal responsable du meurtre de l’innocent Kian et de centaines d’enfants et de jeunes tués lors du soulèvement iranien depuis la mi-septembre et ont appelé au renversement du régime.
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