Le mercredi 21 décembre, 97e jour du soulèvement, les tombes des martyrs ont été fleuries à l’occasion de la nuit de Yalda, la nuit la plus longue et la plus sombre de l’année, à Téhéran et en province, malgré les mesures de sécurité et les menaces du régime.
À Téhéran, de jeunes insurgés se sont rassemblés dans le quartier de Shahrak Naft et ont allumé des feux de rue en scandant « libérez les prisonniers politiques » et « nous n’avons pas de nuit de Yalda, nous n’avons que des cadavres à la place ». Des jeunes courageux du quartier de Salsabil ont bloqué la rue en allumant du feu et en scandant « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] ».
Les jeunes de Téhéran ont accroché des nœuds coulants au pont de l’autoroute Hemat contre les exécutions. Des lycéens de Kermanchah sont descendus dans la rue en scandant « à bas le dictateur » et « liberté, liberté, liberté ». Des élèves d’Ahwaz ont manifesté au cri de « à bas le dictateur ». Les employés de la Compagnie du cuivre de Jiroft ont poursuivi leur grève pour la deuxième journée consécutive. Des artistes qui s’étaient rassemblés pour la quatrième journée devant la prison d’Evine afin de demander la libération d’artistes détenus ont été menacés d’arrestation.
Mercredi soir, au carrefour Vali-Asr de Téhéran, des jeunes ont manifesté en martelant « à bas Khamenei », « à bas le dictateur » et « pasdarans, miliciens du Bassidj, vous êtes notre Daech ». Des femmes courageuses ont manifesté dans la rue Enghelab en scandant «Khamenei assassin, son régime est illégitime ». Une manifestation nocturne a eu lieu dans le quartier d’Amaniyeh et les manifestants ont scandé « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable ». Dans le quartier de Saadat Abad, des jeunes ont bloqué la rue avant de scander « à bas le dictateur » et « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] ».
Le 21 décembre, le site officiel Jamaran a retweeté Mohammad Mehdi Mir Bagheri, membre du Conseil des experts, déclarant que si le régime « ne porte pas la confrontation avec les infidèles hors de ses frontières et ne se bat pas contre eux à l’intérieur des frontières culturelles et idéologiques de l’arrogance mondiale, il ne pourra pas rester en place. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 décembre 2022
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