Les forces de sécurité ont arrêté Sonia Sharifi, 17 ans, dans la ville d’Abdanan, Ilam, le 19 novembre, pour avoir participé à des manifestations contre le régime. Elles l’ont transférée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ilam.
Sonia Sharifi a été privée de l’accès à un avocat. Le tribunal n’a pas accepté d’avocat pour son cas.
L’une des sections du tribunal révolutionnaire a inculpé Sonia Sharifi.
Les forces de sécurité ont fait pression sur elle pour qu’elle fasse de faux aveux et dise qu’elle avait fabriqué des cocktails Molotov et écrit des slogans sur les murs.
Sonia Sharifi, une lycéenne, est détenue dans le centre de réforme et de réhabilitation d’Ilam.
Dans un tweet, une députée allemande a déclaré qu’elle se chargerait du “parrainage politique pour elle et je m’engage à la faire libérer !”
Selon la charia du régime clérical, les personnes accusées de Moharebeh peuvent être punies de mort.
Le 12 décembre 2022, le chef du pouvoir judiciaire des mollahs, Mohseni Ejei, a déclaré lors de la réunion du Conseil suprême du pouvoir judiciaire que le choix du châtiment de Moharebeh revenait au juge, qui peut prononcer l’une des quatre peines suivantes : l’exécution, la crucifixion, la coupure de la main droite et de la jambe gauche, et le bannissement dans un lieu éloigné.
Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions par habitant et d’exécutions de femmes.
Le monde devrait reconnaître le droit des jeunes Iraniens à l’autodéfense dans leur lutte contre le régime clérical impitoyable, comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Source: CNRI Femmes
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