Malgré les efforts du régime pour réprimer les protestations, notamment en interrompant les connexions Internet, les manifestations ont continué à s’étendre à au moins 282 villes, les gens tenant le Guide suprême Ali Khamenei, le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) et d’autres unités de sécurité pour responsables de leurs malheurs.
Selon des sources du MEK, plus de 750 personnes ont été tuées et plus de 30 000 ont été arrêtées par les forces du régime depuis le début des manifestations. Les noms de 675 manifestants tués ont été publiés par l’organisation.
Des informations indiquent que des jeunes rebelles à Gachsaran, dans la province de Kohguilouyeh-et-Bouyer-Ahmad, ont attaqué un site de la force paramilitaire Bassidj des pasdarans, qui est chargée de contrôler et d’imposer des mesures de répression contre les manifestations anti-régime. En réponse, des pasdarans, des membres du ministère du renseignement et des agents en civil ont attaqué et arrêté de nombreux manifestants.
Dans d’autres régions du pays, les manifestants de Sanandaj, capitale provinciale du Kurdistan, ont mis le feu à une bannière promouvant l’idéologie du régime, tandis que les chauffeurs de taxi de Bukan, dans le nord-ouest de l’Iran, se sont mis en grève pour exprimer leurs difficultés économiques. Les jeunes rebelles de Rasht, dans le nord de l’Iran, ont également attaqué le bâtiment de la municipalité du régime, provoquant un incendie.
Les unités de résistance du MEK et les jeunes rebelles ont lancé une nouvelle campagne de mesures et d’attaques contre les sites et les intérêts du régime dans plusieurs villes du pays, y compris des marches à Téhéran et dans d’autres villes.
Les travailleurs de l’entreprise de canne à sucre Haft Tappeh, dans la ville de Shush, ont organisé un rassemblement pour protester contre leurs salaires extrêmement bas, déterminés par le Conseil suprême du travail du régime. Ces travailleurs organisent des rassemblements depuis des semaines et se sont engagés à poursuivre leurs protestations.
La présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a réaffirmé la détermination du peuple iranien à poursuivre sa campagne anti-régime et sa révolution contre le régime des mollahs, dans le but d’instaurer la liberté, la démocratie et les droits de l’homme dans une république laïque à travers l’Iran.
« Quelle est la réponse à un régime qui ne recule devant rien pour éviter d’être renversé ? La réponse réside dans les protestations organisées, les manifestations et les soulèvements menés par les unités de résistance et la grande armée de la liberté du peuple iranien », a expliqué la présidente élue du CNRI.
« Pendant ce temps, les pseudo-solutions soutenues par les intérêts opposés à ceux de la nation utilisent les restes du régime dictatorial renversé et les transfuges des rangs du régime pour mettre en scène leurs théâtres. Cette faillite politique et sociale, ainsi qu’une honte internationale, qui s’est emparée du front de la tyrannie et de la dépendance, est le résultat des réalisations du peuple iranien, de son soulèvement et du mouvement de résistance », a-t-elle ajouté.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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