Parallèlement, des questions telles que l’inefficacité, la corruption et l’incompétence du gouvernement ont alimenté le mécontentement de la population, en particulier face aux problèmes économiques et sociaux. Afin d’étouffer à titre préventif la possibilité de protestations et de soulèvements généralisés, le régime cible agressivement tout moyen potentiel de coordination des protestations, accélérant la suppression des syndicats, des activistes politiques et civils, et même des familles de ceux qui ont des griefs.
Les tensions montent à l’approche de l’anniversaire du soulèvement de 2022 en Iran
À l’approche de l’anniversaire du soulèvement de 2022 en Iran, le régime de Téhéran est confronté à une multitude de défis qui menacent de déstabiliser le pays. Les responsables du régime sont parfaitement conscients de la possibilité que cet anniversaire donne lieu à des manifestations de grande ampleur, et cette prise de conscience a contribué à accroître les tensions au sein du gouvernement. En outre, le mécontentement du peuple iranien face à l’inefficacité, à la corruption et à l’incompétence du gouvernement a jeté de l’huile sur le feu, exacerbant les difficultés économiques et sociales existantes. En réponse, le régime prend des mesures agressives pour réprimer toute protestation potentielle, en ciblant divers groupes et individus susceptibles d’être impliqués.
L’inefficacité du gouvernement et la corruption alimentent le mécontentement des Iraniens
L’un des principaux moteurs du mécontentement croissant de la population iranienne est l’inefficacité du gouvernement et la corruption endémique. Le peuple iranien souffre depuis longtemps de difficultés économiques, notamment de l’augmentation de la pauvreté et des taux de chômage, et il est de plus en plus frustré par un gouvernement qui semble incapable ou peu désireux de s’attaquer à ces problèmes urgents. Ce mécontentement n’a fait que croître au cours des dernières années, et il représente aujourd’hui un défi important pour le régime, qui doit faire face à l’anniversaire du soulèvement de 2022.
Mesures agressives du régime pour réprimer les protestations potentielles
Afin d’étouffer préventivement toute protestation ou soulèvement potentiel, le régime iranien a intensifié ses efforts pour réprimer la dissidence. Il s’en prend notamment aux syndicats, aux militants politiques et civils, et même aux familles de ceux qui ont des griefs à faire valoir. Le régime recourt à l’intimidation et à un langage menaçant pour faire passer son message, tout en invoquant le spectre d’un « ennemi ». Cependant, sous la bravade de ces déclarations se cache une peur palpable au sein des cercles décisionnels du régime.
L’anxiété et la peur transparaissent dans les déclarations des responsables du régime
Les récentes déclarations et annonces de diverses autorités du régime révèlent leur anxiété et leur peur face au prochain anniversaire du soulèvement de 2022. Ismail Khatib, ministre de l’information de la République islamique, a tiré la sonnette d’alarme au sujet des « plans de l’ennemi » pour cet anniversaire, soulignant la nécessité d’améliorer la cohésion des services de renseignement et de renforcer les capacités des médias et du cyberespace du gouvernement. Même l’assemblée suprême des commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) s’est réunie, Ali Khamenei mettant en garde contre d’éventuelles « crises multiples » et l’exploitation de divers prétextes par l’étranger. Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, prévoit de nouvelles manifestations et accuse des acteurs étrangers d’être à l’origine des événements de l’année dernière.
Prévoir l’avenir : Les questions non résolues du soulèvement de 2022
Alors que l’Iran approche de l’anniversaire du soulèvement de 2022, il est évident que les facteurs et les éléments qui ont précipité le soulèvement restent largement inchangés, certains problèmes s’intensifiant même. La pauvreté persistante, le chômage et les difficultés financières de la population restent des préoccupations majeures.
D’un point de vue scientifique et évolutif, il est inévitable que les gens retournent dans la rue pour exprimer leurs griefs. Cependant, cette fois-ci, les gens ne resteront probablement pas les mains vides face à la violence excessive du gouvernement. Ils ont l’intention de reconquérir les rues, qui sont devenues leur arène de pouvoir et de manœuvre, comme ils l’ont fait en 2022.
En conclusion, le régime de Téhéran est confronté à des défis importants à l’approche de l’anniversaire du soulèvement de 2022 en Iran. Les inquiétudes du gouvernement concernant d’éventuelles manifestations, associées au mécontentement généralisé de la population iranienne, ont créé une atmosphère tendue. Les mesures agressives prises par le régime pour réprimer la dissidence mettent en évidence la peur sous-jacente au sein du gouvernement, même s’il invoque le spectre d’un « ennemi ». À l’approche de l’anniversaire, il reste à voir comment le peuple iranien réagira et si ses griefs conduiront à de nouvelles manifestations et à de nouveaux soulèvements.
Source : Iran News Wire/ CSDHI
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