Mahsa Saeedi et 5 autres femmes parmi les personnes arrêtées pour empêcher un autre soulèvement
Mahsa Saeedi est toujours en détention, 11 jours après son arrestation. Mahsa Saeedi est née à Kerman mais a étudié à l’université de Yazd (centre de l’Iran) et est titulaire d’un doctorat en économie.
Des agents des services des renseignements du CGRI à Yazd ont arrêté Mahsa Saeedi le 11 septembre et l’ont transféré dans un lieu non divulgué. Aucune nouvelle n’est disponible sur son sort et sa famille est très inquiète.
Le régime clérical a procédé à de nombreuses arrestations au cours des derniers mois, intensifiant les détentions à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement iranien de 2022, le 16 septembre. Les services de sécurité et des renseignements du régime arrêtent des étudiants, des enseignants, des professeurs, des militants des droits de l’homme, d’anciens prisonniers politiques et des parents de martyrs du soulèvement.
Selon certaines informations, le 23 septembre, les autorités de la prison de Gorgan (nord de l’Iran) ont appelé Mme Fereshteh Mahdavi pour qu’elle apporte des vêtements à son fils emprisonné, Mohammad Reza Showqi, âgé de 23 ans. Lorsque Mme Mahdavi est allée porter des vêtements à son fils, les forces de sécurité de l’État l’ont arrêtée et mise en prison.
Armita Pavir, une étudiante activiste, a été arrêtée par les forces de sécurité le 21 septembre et transférée au quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz. Aucune information n’est disponible sur les charges retenues contre elle.
Armita Pavir est étudiante en biologie cellulaire et moléculaire à l’Université Madani d’Azerbaïdjan. Elle a été arrêtée le 31 octobre 2022, lors des manifestations de 2022 en Iran, puis libérée sous caution le 8 décembre 2022.
Une autre femme a été arrêtée et emprisonnée pour avoir protesté contre le port obligatoire du voile. Les forces de sécurité ont arrêté Zeinab Kazemi, 38 ans, ingénieur en construction, le lundi 18 septembre 2023. Elle a été exclue du conseil d’administration de l’Organisation des ingénieurs pour avoir retiré son voile.
Dans le même temps, la militante syndicale Reyhaneh Ansari Nejad a été convoquée le 20 septembre 2023 par le Bureau de l’application des verdicts pour purger une peine de quatre ans d’emprisonnement. Mme Ansari Nejad a été arrêtée le 28 avril, à la veille de la Journée internationale du travail. Elle avait été temporairement libérée sous caution le 6 août 2023.
Une autre militante syndicale, Atefeh Rangriz, a été transférée à la prison de Chahroud le 21 septembre 2023.
Des agents des services des renseignements l’ont arrêtée le 10 septembre et l’ont interrogée au centre de détention du département des renseignements de Semnan. Elle a été transférée à la prison de Chahroud après la fin de ses interrogatoires.
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