HRANA, un site web axé sur les droits de l’homme, a cité un informateur de la famille de l’un de ces détenus. Cet informateur a révélé que lorsque les familles des prisonniers se sont rendues dans l’établissement le 25 septembre, elles ont été informées que le directeur de la prison de Ghezel Hesar, Ashkan Kamali, avait émis une directive empêchant ces détenus de s’engager dans toute communication externe.
De manière inattendue, ces prisonniers ont été transférés de l’unité 3 de la prison à la salle Dar al-Quran de l’unité 4, habituellement réservée aux personnes condamnées pour des délits liés à la drogue. Des effets personnels ont été abandonnés au cours de ce transfert.
En outre, ces détenus doivent purger leur peine sans respecter le principe de séparation des crimes dans la prison.
En plus de leurs difficultés, ces détenus doivent purger leur peine sans respecter le principe de séparation des crimes dans la prison.
Avant leur localisation actuelle, le régime avait transféré de force ces prisonniers politiques de la prison d’Evine à Téhéran à Ghezel Hesar à Karaj le 3 septembre. Les informations indiquent que les prisonniers ont subi des violences physiques et ont été menottés pendant ce transfert. De plus, leurs biens ont été détruits ou volés dans le quartier 8 de la prison d’Evine.
Les prisonniers concernés sont Loghman Aminpour, Saeed Masouri, Afshin Baymani et dix autres. À leur arrivée à Ghezel Hesar, ces détenus ont été placés dans des cellules exiguës, généralement réservées aux condamnés à mort en attente d’exécution.
Saeed Masouri, l’un des prisonniers politiques transférés, a écrit une lettre ouverte décrivant Ghezel Hesar comme un « trou noir ». Il l’a décrit comme un lieu où le chef suprême du régime et le chef du pouvoir judiciaire précipitent des individus, quel que soit leur âge, pour les confronter à des circonstances désastreuses.
L’espace limité oblige même certains à se dormir dans les couloirs ou près des toilettes. En conséquence, beaucoup ont entamé une grève de la faim, s’opposant au traitement cruel du régime.
Le manque d’espace a même contraint certains à se reposer dans les couloirs ou à proximité des toilettes. En conséquence, beaucoup ont entamé une grève de la faim, s’opposant au traitement cruel du régime.
Masouri a souligné le manque criant d’équipements de base, notamment en matière de nutrition, d’hygiène, de soins médicaux et d’espace personnel. Selon lui, les prisonniers sont entassés dans des espaces minuscules et n’ont même pas droit aux nécessités humaines les plus élémentaires. Ce portrait sombre et la récente répression des droits des prisonniers soulignent l’inquiétude croissante concernant le traitement et le bien-être des détenus politiques en Iran.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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