La première leçon est la leçon de la liberté et du prix à payer pour la liberté
Honorables élèves, étudiants, enseignants et professeurs, génération de la révolte pour le savoir et la liberté !
En honorant la mémoire brillante des étudiants et des élèves morts lors des soulèvements de 2022/2023 et 2019 ou torturés dans les prisons de Khamenei, et avec mes salutations les plus chaleureuses à la génération fervente qui porte fermement le drapeau de la résistance et du sacrifice des générations de jeunes Moudjahidine du peuple de ces quatre dernières décennies.
Pour l’année scolaire et universitaire 2023, comme chaque année, la première leçon est la leçon de la liberté et du prix à payer pour la liberté. Bienheureux soient les élèves et les étudiants rebelles qui, cette année, ont ravivé de leur sang le cahier du destin de l’Iran et des Iraniens, rempli de pensées illusoires et de mots de désespoir et d’impuissance écrits par les tyrans et les réactionnaires, pour y tracer les célèbres mots de liberté, révolution et libération de la tyrannie et de l’oppression.
Les organes de répression et de contrôle des étudiants
L’année dernière, les étudiants se sont soulevés dans au moins 204 universités et les élèves dans au moins 1776 établissements scolaires, élargissant ainsi le mouvement à l’échelle nationale. La présence de tant d’élèves dans les soulèvements a provoqué un tremblement de terre dans les piliers pourris de la dictature religieuse.
La création de nombreux organes de répression et de contrôle dans les universités, l’attribution d’une part importante des places d’université aux miliciens du Bassidj, aux agents du régime et à leurs familles, et d’autres plans énormes, coûteux et à long terme visant à fermer les établissements d’enseignement ont été inefficaces.
En février dernier, Ebrahim Raïssi, le président des mollahs, a annoncé dans une lettre confidentielle au Conseil suprême de sécurité nationale du régime que les Moudjahidine du peuple et les opposants avaient une grande influence dans les universités du pays et a reproché que « compte tenu de l’ampleur des menaces, on attend davantage [de vous] ».
En décembre, lorsque la révolte des étudiants et des lycéens a fait trembler la dictature, le régime a promulgué à la hâte un nouveau code disciplinaire de 400 articles et clauses pour intensifier le contrôle et l’intimidation des étudiants. Une multitude d’entre eux ont été arrêtés, renvoyés et suspendus, et le corps des pasdarans et le ministère du Renseignement ont pourchassé partout les jeunes qu’ils appelaient les meneurs de la révolte.
A présent les soulèvements révolutionnaires sont devenus une « université » pour la formation des pionniers et des commandants du soulèvement, en particulier parmi les femmes instruites et combatives.
Les universités où ont été formées d’innombrables générations de Moudjahidine du peuple et d’autres combattants qui ont passé leurs examens de sincérité et de fidélité lors des tueries des années 1980 et du massacre de 1988, ne vont pas s’éteindre et ne cesseront jamais de se battre pour renverser le régime.
Le rôle d’avant-garde des lycéennes
Le rôle joué par les lycéennes et les étudiantes en première ligne du soulèvement, qui a suscité l’admiration et l’étonnement du monde entier, est devenu une source d’échec et de terreur sans fin pour Khamenei et ses gardiens de la révolution. En même temps, cela a montré la promesse d’un soulèvement dynamique et croissant grâce à la présence prépondérante des femmes, conduisant le mouvement de révolte au renversement définitif du régime et à la transformation des relations sociales.
C’est pourquoi les mollahs ne cessent pas une minute pas de comploter et de réprimer nos universités, nos écoles et notre jeune génération. Les poursuites judiciaires permanentes contre les étudiants et le licenciement des professeurs au nom de l’épuration des universités, s’inscrivent dans cette répression. Mais ces purges, qui révèlent la phase terminale du régime, traduisent l’immense réalité que la société s’oriente vers un Iran purgé de la totalité de ce régime.
La voie de la révolution et de la liberté
Aujourd’hui, non seulement les liberticides, mais aussi les privations faites aux étudiants, aux élèves et au corps enseignant par le régime, viennent alimenter les motivations de la jeune génération iranienne à protester et se révolter pour le renversement de la tyrannie.
Protester contre la situation d’environ sept millions d’enfants contraints au travail et au chômage sous la pression d’un régime prédateur, protester contre la politique destructrice qui empêche des millions d’enfants et d’adolescents d’accéder à l’éducation, protester contre la situation des mineurs qui sont contraints de fréquenter des écoles misérables dans la seconde décennie du XXIe siècle, apprenant « sous le soleil et sur des bidons de fer blanc », et protester contre les conditions de vie pénibles des enseignants réduits à la misère.
Les jeunes en colère crient que la pauvreté, la corruption et les prix élevés seront renversés ; cela signifie que l’armée de millions de jeunes miséreux mais conscients et combattifs a trouvé sa voie. La voie de la révolution et de la liberté.
La voie des unités de résistance et de la grande armée de la liberté du peuple iranien, et c’est la voie qui, en raison de son lourd tribut sanglant, mènera sans aucun doute à la victoire et à la liberté.
Vive les étudiants, les élèves et les enseignants d’Iran !
Vive la révolution démocratique du peuple d’Iran !
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