Sahar Salehian est arrêtée, d’autres sont privés d’éducation
Avec le début de la nouvelle année scolaire en Iran, le régime clérical a continué d’arrêter et de suspendre des étudiants militants iraniens. Le jour de la rentrée, les forces de sécurité ont arrêté Sahar Salehian, une étudiante activiste de Saqqez, au Kurdistan iranien. Sahar Salehian étudie les soins infirmiers à l’université des sciences médicales du Kurdistan.
Sahar Salehian a été arrêtée le samedi 23 septembre 2023 à son domicile de Saqqez et transférée dans un lieu non divulgué.
Shaqayeq Akbari, doctorante en sociologie à l’université de formation des enseignants de Téhéran, a été suspendue pour deux semestres (12 mois). Mme Akbari a été informée le 23 septembre, le premier jour de la nouvelle année universitaire, que le conseil de révision avait confirmé la décision.
Elle était suspendue depuis décembre dernier, sa carte d’étudiant a été inactivée et son accès au site de formation des étudiants a été bloqué. Elle n’a donc pas pu choisir ses cours.
Entre-temps, Zahra Rahimi, étudiante en chimie à l’université de Yazd, avait reçu l’ordre de déménager à l’université de Kerman par le comité disciplinaire du ministère des sciences. Plus tard, lorsqu’elle a accédé au site web de son établissement d’enseignement, elle a vu le terme “expulsée” dans son dernier état d’enseignement.
Par ailleurs, 8 étudiantes de l’université de Damghan qui avaient été suspendues pendant un semestre en février dernier, n’ont pas été autorisées à poursuivre leurs études malgré la fin de leur période de suspension. Bahareh Davani, Parizad Esmaili, Mahsa Soltani, Mobina Yaqubzadeh, Melika Ahmadian, Setareh Sabokru, Reyhaneh Nikouii et Reyhaneh Khosravi sont les étudiantes qui ont été privées d’éducation par le comité disciplinaire de leur université.
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