Hamed Bagheri était originaire d’Islamabad-e Gharb mais vivait à Golshahr, Karaj. Il a été pris pour cible par les forces de sécurité et a été abattu de quatre balles après avoir été arrêté alors qu’il appelait la population à organiser une manifestation. La famille de ce jeune Kurde n’a pas pu voir le corps de son fils, et les agences gouvernementales refusent de lui remettre le « cadavre ».
Selon des sources proches de la famille de Hamed Bagheri, le jeune homme a scandé des slogans contre la dictature tout en appelant les gens à organiser une manifestation. Il a été attaqué par les forces gouvernementales pour avoir encouragé les habitants de Golshahr, Karaj, à se rassembler pour une manifestation. Il a tenté de se défendre mais a été tué par les forces gouvernementales répressives qui lui ont tiré dessus quatre fois.
La source a ajouté qu’après avoir appris la mort de ce jeune homme, la famille de Hamed Bagheri s’est rendue à Karaj. Cependant, elle n’a pas pu voir le corps de son fils jusqu’à présent, car les institutions gouvernementales refusent de remettre le corps enlevé.
Les forces gouvernementales tentent de faire pression sur la famille de Hamed Bagheri, suivant un modèle similaire utilisé pour d’autres victimes des manifestations en 2022, acceptant de lui remettre le corps à certaines conditions. Ils exigent que la famille déclare que son meurtre n’a aucun lien avec les manifestations.
Hamid Hadavand, le commandant de la police de la province d’Alborz, a confirmé sa mort sans mentionner son nom. « Un jeune homme a été tué à l’intersection de Golzar, dans la région de Golshahr, à Karaj. » Il a affirmé que les forces de sécurité avaient tiré sur Hamed Bagheri car il aurait attaqué « le peuple et les officiers ».
Les médias contrôlé par le régime iranien sont en effet engagés dans des efforts coordonnés pour diffuser de fausses nouvelles et désinformer la population concernant le meurtre de Hamed Bagheri. Leur objectif est d’empêcher que la mort ne devienne un catalyseur pour de nouvelles manifestations.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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