Les forces de sécurité ont arrêté Mme Asghari à son domicile de Téhéran le 14 septembre 2023 et l’ont emmenée à la prison d’Evin.
Samaneh Asghari est étudiante en génie industriel à l’université Kharazmi de Téhéran et militante des droits de l’enfant. Elle a été arrêtée en octobre dernier lors de la manifestation de 2022.
La 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à 18 ans et 3 mois de prison, mais elle a été libérée en avril de la prison de Qarchak en vertu de la soi-disant amnistie générale accordée aux prisonniers par Ali Khamenei.
Le régime clérical a eu recours à des arrestations massives à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement national de 2022, déclenché en septembre dernier. Ils ont arrêté de nombreux anciens prisonniers politiques, des étudiants protestataires et d’autres activistes afin d’empêcher le déclenchement d’un nouveau soulèvement.
Entre-temps, Mehrnaz Khorrami se trouve toujours dans l’un des centres de détention des services des renseignements du CGRI à Sari, la capitale de la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran. Les forces de sécurité l’ont arrêtée le 22 septembre 2023 dans la résidence de sa famille à Nowshahr.
Par ailleurs, les forces de sécurité ont arrêté Sulmaz Hassanzadeh le mercredi 27 septembre 2023 à un poste de contrôle entre Boukan et Saqqez.
Sulmaz Hassanzadeh, 29 ans, est la sœur de Mohammad Hassanzadeh, 28 ans, originaire de Boukan, qui a été tué par les forces répressives du régime clérical le 16 novembre 2022, lors des manifestations nationales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire