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M. Mousavi a affirmé que « plus de 15,2 millions de cas » faisaient l’objet de poursuites. Dans un autre discours, il a mentionné le divorce en Iran, ajoutant : « Le taux de divorce dans le pays indique que la situation n’est pas bonne et nous sommes témoin de son augmentation chaque jour. »
Dans ces remarques, ce responsable du régime a annoncé que le nombre de consommateurs régulier de drogue dans le pays était de « 2,8 millions de personnes ».
Selon lui, « 23 à 25 pour cent de la population souffre d’au moins une maladie mentale, ce qui correspond à une personne sur quatre en Iran. »
Les experts évoquent la pauvreté, le manque de perspectives d’avenir, le manque de vitalité sociale et la baisse d’espoir comme causes de ces maladies mentales, notamment chez les femmes et les jeunes.
M. Mousavi a également mentionné que « plus de 19 millions de personnes » en Iran vivent « dans 1 100 zones défavorisées. »
Ali Larijani, président du Majlis iranien, a reconnu en août 2016 que 18 millions de personnes vivaient dans la pauvreté en Iran.
Le ministre de l’Intérieur iranien, Abdolreza Rahmani Fazli, a déclaré à la Chambre des Communes en juin dernier que 600 000 Iraniens étaient emprisonnés chaque année et que l’Iran devait faire face à des problèmes comme les 11 millions de personnes qui vivent dans des bidonvilles, le chômage de 3,5 millions de citoyens et la dépendance à la drogue de 1,5 million de personnes.
La pauvreté est une des causes majeures des maux sociaux en Iran. L’année dernière, Ali Akbar Sayari, un représentant du ministère de la Santé, a déclaré que 30 pour cent des Iraniens avaient « faim ».
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