mercredi 1 novembre 2017

La Résistance iranienne appelle à mettre fin au mauvais traitement des réfugiés par l’Australie, et exhorte à leur déplacement immédiat en Europe vers d’autres endroits sûrs

 La Résistance iranienne condamne fermement l’attitude choquante et dégoûtante à l’égard des demandeurs d'asile transférés de force d'Australie vers l'île enclavée de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ils sont détenus de facto, et a condamné cela comme une violation flagrante du principe sacrosaint du droit d'asile, ainsi que d'autres conventions et traités internationaux.

Réaffirmant que le gouvernement australien est responsable de la sûreté et de la sécurité de ces demandeurs d'asile, la Résistance iranienne appelle à une intervention active du parlement, des partis politiques et des organisations de défense des droits des réfugiés en Australie pour mettre fin à cette tragédie humaine, et les exhorte à aider les demandeurs d’asile, en particulier les demandeurs d'asile iraniens, et à ne pas leur permettre de souffrir davantage alors qu'ils ont fui l'enfer créé par le régime des mollahs.
La Résistance iranienne appelle également le Secrétaire général des Nations Unies et le Haut-Commissaire pour les réfugiés à aborder cette question humanitaire et appelle les pays européens à accepter ces demandeurs d'asile et à les sauver de la situation désastreuse actuelle.
L'année dernière, la Cour Suprême de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a considéré la détention des personnes dans ce camp, comme [une détention] illégale et a appelé à la fermeture du camp. Au lieu d'héberger ces demandeurs d'asile dans des endroits sûrs, l'Australie leur a demandé de se rendre sur l'île de Nauru dans l'Océan Pacifique ou dans un autre pays, comme le Cambodge, ou de carrément retourner en Iran.
Le mardi 31 octobre, l'eau et l'électricité du camp ont été coupées pour obliger les demandeurs d'asile à quitter le camp, et tout le personnel et les gardes du camp l'ont quitté. On dit que l'armée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée cherche à occuper le camp. Ces demandeurs d'asile, dont la plupart sont des Iraniens parmi lesquels des centaines d’enfants, refusent de quitter le camp craignant un destin terrible.
Pendant de nombreuses années, l'Australie a utilisé des camps aux conditions inhumaines à Manus et dans plusieurs autres camps des îles de Nauru pour accueillir les demandeurs d'asile. Le traitement inhumain réservé aux demandeurs d'asile dans ces camps a entraîné la mort de certains d'entre eux, alors que selon le Parlement australien (décembre 2016), 79% des résidents de Nauru et 82% des résidents de Manus sont considérés comme des demandeurs d'asile.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 31 octobre 2017

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