CSDHI – Le 3 mai 2021, le procureur public et révolutionnaire a condamné un membre du conseil municipal de Mehriz, dans le centre de l’Iran. Il devra recevoir 74 coups de fouet. Selon l’agence de presse officielle Fars, la justice a prononcé cette peine de flagellation à l’encontre de cet homme non identifié. Il en plus d’autres sanctions pour « saisie illégale et utilisation non autorisée de biens municipaux. »
Il s’agit de la quatrième peine de fouet prononcée par le pouvoir judiciaire iranien en mai. En avril, le pouvoir judiciaire iranien a prononcé 15 peines de flagellation.
Dans une autre affaire, le 3 mai, la justice a condamné trois autres Iraniens à des coups de fouet pour vol à Téhéran.
Toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit d’utiliser des châtiments inhumains. Malgré cela, la flagellation est régulièrement infligée par le régime iranien. Plus de 100 « infractions » sont passibles du fouet en vertu de la loi iranienne. Amnesty International a publié un rapport en 2020. Selon celui-ci, la justice iranienne a condamné au moins 160 personnes à la flagellation pour vol et agression, ainsi que pour des actes protégés par le droit international relatif aux droits humains.
Source : Iran News Wire
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