jeudi 3 novembre 2022

Iran – 48e nuit du soulèvement : manifestations nocturnes à Téhéran et dans diverses villes

 Soulèvement en Iran – N°102

Centres et symboles du régime partent en fumée

Dans la nuit du mercredi 2 novembre, 48e nuit du soulèvementTéhéran, Tabriz, Ispahan, Machad, Hamedan, Ramsar, Sanandaj, Boukan, Marivan, Saqqez, Khash et de nombreuses autres villes ont connu des manifestations nocturnes. Partout résonnaient les slogans « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur ». En allumant des feux et en bloquant les routes, les jeunes ont résisté aux attaques brutales des forces répressives.

Les habitants de Téhéran ont organisé des manifestations nocturnes rythmées au son de « à bas le dictateur » dans plusieurs quartiers, notamment Amirabad, Chitgar, Tehranpars, Jannatabad-Jenoubi et Salsabil. À Chitgar, les jeunes ont affronté les forces ennemies qui tiraient sur les maisons des gens. Des jeunes ont incendié une grande banderole de Khamenei dans la rue Dolat en scandant « à bas le dictateur ». Les usagers du métro à la station Vali-Asr lançaient « nous nous battrons et nous mourrons mais nous reprendrons l’Iran ». A Tehranpars, les forces répressives ont tiré sur les gens.

Les habitants courageux de Sanandaj, qui manifestaient dans divers quartiers depuis la matinée ont continué et n’ont pas hésité à affronter les forces répressives jusque tard dans la nuit. Ils ont bloqué les voies d’accès dans de nombreux endroits, notamment sur la place Imam Reza, la rue Kamkar, le boulevard du Dr. Hosseini, la cité Molavi, la cité Mehr, Taftan et Karegar, et ont pris le contrôle de certaines rues. Les forces répressives se sont livrées à des saccages dans divers points de Sanandaj, en particulier dans le quartier de Haji Abad. Les agents ont détruits des biens, brisé des parebrises et tiré sur des habitations. Les affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers dont Molavi, Taftan, Kamkar et Karegar. À Marivan, les gens ont scandé « nous sommes tous Jina (Mahsa), venez-vous battre et nous vous combattrons ».

D’autres villes comme Saqqez, Boukan, Marivan, Ispahan, Tabriz, Chouch, Karadj, Chiraz, Astara, etc. ont manifesté de nuit, allumé des feux et bloqué des routes. Des jeunes de Boukan ont fermé la route allant à Mahabad. A Ispahan, une manifestation nocturne a eu lieu à Charbagh avec le slogan « toutes ces années de crimes, à bas la dictature religieuse ». A Tabriz, les gens criaient « les Azéris ne peuvent pas supporter cette humiliation ».

Des jeunes insurgés à Hamedan ont attaqué le « comité de secours de la zone 2 » (un centre de pillage) et à Ramsar et Machad quartier de Vakil-Abad, ils ont incendié de grandes banderoles de Khamenei. À Chouch, ils ont incendié l’enseigne de la brigade des commandos des forces terrestres des pasdarans et la base de la milice du Bassidj.

Dans la matinée du 2 novembre, lors de la cérémonie du 40e jour du martyre de la jeune Hananeh Kia à Nochahr, une foule nombreuse scandait « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », « milicien bouffeur de rations, mâche bien, c’est la dernière » et « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable». Des agents de la répression ont tiré sur les gens rassemblés devant la maison de la martyre. Les lycéens de Roudbar ont protesté dans la rue en criant « à bas le dictateur», des agents en civil les ont attaqués et en ont arrêté quelques-uns, mais les gens ont réagi en se ruant sur eux et en libérant les enfants.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 novembre 2022

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