Dans la nuit du lundi 7 novembre, lors de la 53e nuit du soulèvement national en Iran, divers quartiers de Téhéran et de nombreuses villes du pays ont été le théâtre de manifestations nocturnes, de blocages de routes avec des feux et d’affrontements entre jeunes et agents répressifs. A Téhéran, le slogan « à bas le dictateur » résonnait depuis les fenêtres des quartier de Qeytarieh-Sud, Payambar-central et Bagh-e-Faiz. Sur la seconde place de Sadeghieh, le régime a fait venir une unité spéciale à cheval pour charger la foule. À Gohardacht de Karadj, les gens ont scandé contre Khamenei depuis les fenêtres de leurs maisons.
A Zandjan, de jeunes insurgés ont incendié une base de la milice du Bassidj. À Sanandaj, des manifestations nocturnes ont eu lieu dans différents quartiers de la ville et des jeunes ont bloqué les routes en allumant des feux. Les forces répressives ont tiré des salves en l’air vers les habitations. À Saqqez, des manifestations nocturnes ont commencé à partir de la place Moalem et les gens ont bloqué diverses rues en allumant des feux et en scandant « à bas le dictateur ». Les forces répressives ont tiré sur les gens.
À Marivan, Mahabad et Boukan, les gens ont déclenché des manifestations nocturnes et allumé des incendies dans les rues. Dans le quartier de Darsiran de Marivan, de violents affrontements ont éclaté avec les agents répressifs. Les jeunes ont détruit une base de la milice du Bassidj à Kani Dinar. À Baba Haidar, dans la province de Chahar-Mahal-e-Bakhtiari, les gens ont protesté et bloqué la route en scandant « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable ». A Fil Abad, dans la même province, une grande banderole de propagande du régime est partie en fumée.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 novembre 2022
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