samedi 1 octobre 2016

Exposition et intervention à Aubervilliers sur le massacre des prisonniers en Iran

 Lors d’une exposition, samedi 1er octobre, à Aubervilliers l’accent a été mis sur les dimension des violations des droits de l’Homme en Iran par un régime théocratique qui abuse de l’islam, Cette exposition qui a attiré beaucoup d’attention a été organisé à l’initiative de l’association « 93 au cœur de la République » et le « Comité de Soutien aux droits de l’Homme en Iran « (CSDHI) en présences d’élus et d’élues du 93 et de témoins et d’anciens prisonniers iraniens et de représentants du Conseil national de la Résistance iranienne.

 Intitulée « Les âmes volée », l’exposition qui s’est tenue à l’École Wangari Maathai à aubervilliers, a été accompagné d’intervention de personnalités et de témoins et de familles de victimes du massacre des prisonniers politiques iraniens qui ont été exécutés en 1988 sur une fatwa de Khomeiny.
 L’évènement à l’approche de la journée internationale contre la peine de mort, était une manifestation contre les exécutions en générale. Mais l’exposition mettait l’accent plus particulièrement sur les pendaisons records en Iran et le massacres de 30 000 prisonniers politique en particulier des Moudjahidine du peuple en 1988 et lance un Appel à la poursuite pénale internationale des responsables de crime contre l’humanité.

 Répression en Iran

 Les autorités en Iran ont imposé des restrictions sévères à la liberté d'expression, d'association et de réunion. Des journalistes, des défenseurs des droits humains et des syndicalistes, entre autres voix dissidentes, ont été arrêtés et emprisonnés sur la base d'accusations vagues et de portée large. Le recours à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements se répandent en toute impunité. Des pratiques hors du commun deviennent courantes. Les conditions de détention sont éprouvantes.
 Cette année encore des procès inéquitables ont eu lieu débouchant dans certains cas sur des condamnations à mort. Les femmes, ainsi que les membres des minorités ethniques et religieuses, souffrent de discriminations généralisées, dans la loi et dans la pratique. Des châtiments cruels ont été appliqués ; des condamnés ont notamment été fouettés, amputés de membres, les yeux arrachés pour certains.
 Les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort pour toute une série de faits, de nombreux prisonniers dont au moins 4 mineurs ont été exécutés. Les femmes font l'objet de discriminations en tous genres au niveau de la législation, notamment pour ce qui revêt du droit pénal et du droit de la famille : elles ont en effet, un accès très réduit aux moyens de contraception moderne, les autorités ayant supprimé en 2012 le budget alloué au programme public de planification familiale.
 2700 exécutions ont été officiellement annoncées depuis l'arrivée du nouveau pouvoir. Il y a quelques semaines 25 personnes ont été exécutées pour confession contraire à celle des autorités en une seule journée, sans compter les prisonniers politiques qui connaissent le même sort. Les responsables de ces tueries sont les mêmes qui en 1988 ont exécutés plus de 30 0000 prisonniers politiques en l'espace de trois mois, dans l'impunité totale. Ce crime rebondit aujourd'hui suite à de nouvelles révélations qui seront exposées à l'exposition. Garder le silence face à ces crimes reviendrait à ignorer les valeurs reconnues de la démocratie et des droits de l'homme. C'est pourquoi le « 93 au cœur de la république » et le « comité de soutien aux droits de l'homme en Iran » ont voulu attirer l’attention de l’opinion et plus particulièrement de la population d'Aubervilliers

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