Soheil Arabi, prisonnier politique détenu dans la Prison du Grand Téhéran, a de nouveau été interdit de visites, selon certaines informations.
La mère de Soheil Arabi est allée rendre visite à son fils, mais cinq heures plus tard, les autorités de la prison lui ont dit que son fils n'était pas autorisé à recevoir des visites et l’ont fait sortir de la prison. La famille et les proches de ce prisonnier n'ont aucune information sur son état de santé, car les autorités pénitentiaires ont refusé de révéler son état.
Soheil Arabi est maintenu en isolement avec des criminels dangereux qui peuvent l’attaquer à tout moment, sur l'ordre des autorités pénitentiaires.
Récemment, ses affaires personnelles ont été volées et quand M. Arabi s'est plaint des horribles conditions de détention dans la section, un gardien de prison du nom de Goudarzi a menacé M. Arabi de « lui trancher la gorge s'il protestait encore ». Arabi, qui est père d’une jeune fille, a été arrêtée par les pasdarans en 2013, pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, des caricatures du guide suprême iranien, Ali Khamenei, et des articles sur le régime iranien. Il a été torturé dans la section d'isolement de la prison d'Evine.
Récemment, ses affaires personnelles ont été volées et quand M. Arabi s'est plaint des horribles conditions de détention dans la section, un gardien de prison du nom de Goudarzi a menacé M. Arabi de « lui trancher la gorge s'il protestait encore ». Arabi, qui est père d’une jeune fille, a été arrêtée par les pasdarans en 2013, pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, des caricatures du guide suprême iranien, Ali Khamenei, et des articles sur le régime iranien. Il a été torturé dans la section d'isolement de la prison d'Evine.
En 2014, il a été condamné à mort par un tribunal de Téhéran pour avoir insulté les sanctuaires et le prophète de l'Islam sur Facebook. Puis, après un tollé international, la Cour suprême iranienne a commué sa peine en 7 années et demi de prison, trois ans de prison supplémentaires et à 30 coups de fouet pour avoir insulté les dirigeants du régime.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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