Les manifestants ont réclamé les corps des martyrs et la libération des prisonniers
Le samedi 19 mai, la population de Kazeroun, au sud de l’Iran, a poursuivi son soulèvement contre l’assassinat et la détention de plusieurs jeunes manifestants et a scandé, "Mon frère détenu doit être libéré". Les manifestants se sont rassemblés sur la place Shohada et devant le tribunal de la ville.
Les commerçants kazerounais ont également fermé leurs magasins et les pressions des agents de renseignements pour les forcer à ouvrir a été vaine. Les agents du régime ont tenté de mettre fin aux protestations, mais la population exige la remise des corps des martyrs et la libération des personnes arrêtées. Plusieurs manifestants ont été tués lors de la manifestation de mercredi, quand les forces répressives ont tiré sur les manifestants. Ali Mohammadian Azad et Omid Yousefian sont deux des martyrs du soulèvement de Kazeroun. Omid Yusefian, abattu mercredi par les pasdaran, est décédé samedi en raison de la gravité de ses blessures.
Vendredi, la population insurgée de Kazeroun a transformé la ville en une scène de confrontation avec l'ensemble de l'appareil répressive du régime intégriste. Les pasdaran, la milice du Basij, les agents en civil et les forces anti-émeutes ont été envoyés d'autres villes à Kazeroun et ont été déployés dans les centres névralgiques de la ville.
Les manifestants ont perturbé la prière du vendredi du régime et ont scandé : « à bas le gouverneur incompétent! » Les attaques des forces répressives contre les manifestants dans la rue Shohada ont entraîné des escarmouches généralisées dans les rues avoisinantes. En brûlant des pneus, les manifestants ont bloqué les véhicules des forces répressives et se sont défendus avec des pierres et en brisant les pavés des rues.
Lors d'attaques aveugles, les agents du régime ont brisé les vitres des voitures garées dans les parkings. Pendant les affrontements de jeudi et vendredi, plusieurs véhicules des forces répressives et plusieurs centres de pillage et de répression du régime ont été incendiés.
Les protestations se sont poursuivies vendredi soir jusqu'au samedi matin. Sur la place Simashahr, les manifestants scandaient des slogans contre les attaques de mercenaires : "N'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble » ; « nous sommes des enfants de combat, alors résistons ! »
A l'intersection de Qods, les tirs des forces répressives sur les manifestants ont conduit à des heurts violents. Plusieurs jeunes, et un certain nombre d'agents des services du renseignement du régime ont été blessés. Dans les heurts de jeudi, plusieurs jeunes manifestants ont été violemment tabassés par les forces répressives du régime de mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mai 2018
Le 19 mai 2018
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