#IranProtests; Iran : Les médias contrôlés par l'État nient qu’un prisonnier a été tué par un électrochoc

 Le 30 décembre 2017, le prisonnier Abd Al-Rahman Narouie s'est affronté avec plusieurs autres prisonniers avant d'être emmené au bureau des gardiens.

Là, il a été agressé par un choc électrique et il a perdu la vie. Un membre de la famille a déclaré sous couvert d'anonymat : « Trois agents ont frappé Abd al-Rahman à la tête et à la poitrine en utilisant des électrochocs, ce qui a entraîné sa mort ». La famille a porté plainte et son corps a été remis au bureau du médecin légiste pour autopsie.

Aujourd’hui, cinq mois plus tard, les médias officiels ont écrit, le 26 mai 2018, que la mort d'un prisonnier à la prison de Birjand due à des électrochocs était une fausse information.

 Le quotidien officiel Donyaye Eghtesad a écrit dans ses pages : « Dans une lettre du bureau du médecin légiste de la province du sud du Khorasan, s'adressant à la direction de la prison centrale de Birjand, Abd al-Rahman Narouie a dit : « En examinant le corps et les résultats de la toxicologie, la pathologie et son dossier hospitalier, la raison de la mort est due à une crise cardiaque sévère ».

 Source : Les droits de l’homme en Iran