mercredi 30 mai 2018

#IranProtests; Iran : Le prisonnier politique Soheil Arabi, une fois de plus, en grève de la faim


Soheil ArabiCSDHI - Le prisonnier politique, Soheil Arabi, détenu dans la prison du Grand Téhéran, fait une grève de la faim depuis près d'un mois alors qu'il est privé de toute visite.
Il proteste contre les dures conditions carcérales et sa détention illégale dans un quartier où sont détenus des criminels dangereux où les règlements de l'Iran sont violés sur le principe de la séparation des crimes.

 Sa famille n'a aucune information sur son état actuel et sa vie pourrait être en danger.
 La mère du prisonnier politique a attendu cinq heures lundi, pour finir par se faire dire qu'il est interdit de visites en prison. Les rapports indiquent le même jour, que quatre détenus incités par des responsables de la prison, ont attaché ses mains et ses pieds pour lui injecter de force du sérum IV.
 D'autres rapports indiquent que les autorités pénitentiaires ont battu le prisonnier, en utilisant un électrochoc pour le forcer à écrire qu'il a l'intention de se suicider, de sorte que s'il mourait à cause de la grève de la faim, ils prétendraient qu’il s’est suicidé.
 Soheil Arabi, a envoyé un message le 29 mai, révélant le plan fomenté contre sa vie et informant de sa grève de la faim. Il a dit : « Mon intention de faire une grève de la faim ne me sauve pas de cet endroit de torture, je veux que ma voix soit entendue ».
Le prisonnier politique Soheil Arabi a été transféré au pénitencier du Grand Téhéran après avoir protesté contre le transfert illégal d'Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee à la dangereuse prison de Shahr-e Rey à Varamin, à l'extérieur de Téhéran.
Il a entamé une grève de la faim, le 24 janvier 2018, qui s’est transformée en grave sèche, le 17 mars 2018. Il a été sévèrement battu par les autorités de la prison pendant sa grève de la faim. Il a souffert de lourds coups portés à la tête et on a soupçonné des lésions cérébrales.
À la demande de sa mère et des mères de prisonniers politiques du mouvement en quête de démocratie et d'égalité, il a mis fin à sa grève de la faim après 55 jours à l’aube de la nouvelle année perse.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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