Le 8 mai Donald Trump a annoncé son retrait de l'accord nucléaire avec l'Iran et a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran. Malgré le maintien de l'accord par l'Europe, certaines entreprises européennes et asiatiques ne sont pas aussi confiantes quant à leurs affaires futures avec l'Iran.
Dans une interview le 22 mai, le ministre allemand de l'Economie a reconnu l'incapacité de son pays et celle du reste des nations européennes à apporter un « soutien total » aux entreprises iraniennes contre les sanctions récentes. Lors d'une conversation tenue la semaine dernière, le PDG d'une société allemande connue sous le nom de « Siemens », a annoncé son incapacité à faire des affaires avec l'Iran en raison des sanctions imposées contre elle.
Le grand pétrolier français, « Total », a également exprimé sa réticence à continuer à travailler avec l'Iran ; compte tenu notamment de l'implication des États-Unis dans 90% de son commerce, « Total » ne souhaite pas prendre le risque d'être exclu du marché américain.
Renault, dont le principal partenaire, Nissan, est basé aux États-Unis, a également annoncé son incapacité à conclure de nouvelles affaires avec l'Iran ; et étant donné le retrait récent des États-Unis de l'accord nucléaire, il se pourrait en fait qu'il modifie également ses activités existantes.
Reuters News rapporte que le retrait de Trump de l'accord nucléaire et la réimposition de sanctions ont mis en péril le « Projet Chabahar » qui a été initié dans le but de reconstruire l'économie de l'Afghanistan.
L'entreprise sidérurgique italienne connue sous le nom de « Danieli », qui avait déjà signé un accord de 18 millions de dollars avec l'Iran dans le cadre du JCPOA, a également annoncé la cessation de ses activités avec l'Iran.
Le jeudi 17 mai 2018, la plus grande entreprise de transport et de logistique du Danemark, connue sous le nom de « Moller-Maersk », a également annoncé sa décision de cesser de faire des affaires avec l'Iran en raison des sanctions mentionnées.
MSC, qui est la deuxième plus grande compagnie maritime après Moller-Maersk, a pris la même décision comme en témoigne son annonce du mercredi 16 mai 2018.
Le Secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, déclare que Washington « imposera les sanctions les plus sévères à l'Iran, et si le gouvernement iranien ne s'y conforme pas, la pression des sanctions ne fera que s'intensifier ».
Il a ajouté : « Nous allons suivre et écraser tous les agents iraniens et leurs alliés du Hezbollah en Syrie et au Liban. Les États-Unis espèrent que leurs efforts en faveur de la sécurité et de la paix des Iraniens opprimés finiront par porter leurs fruits.... »
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