Abd-ol-Samad Khoramabadi, adjoint judiciaire du procureur général du pays, a publié un texte réitérant que l'interdiction de se servir de Telegram ne sera pas levée.
A propos de l'histoire de l'affaire, il a déclaré : « Le système judiciaire est membre du Haut Conseil pour l'Espace Virtuel et il est à 100 % en conformité avec cela. Pour exécuter les politiques générales adoptées par ce conseil, il a publié l'ordre d'interdire Telegram. Après les troubles de janvier 2018, lors d'une des réunions, le Haut Conseil a sérieusement parlé du filtrage de Telegram. Mais comme le conseil n’est pas l'autorité qui émet de tel ordre ; d'autres autorités juridiques spéciales sont chargées du filtrage, il n'a pas émis d'ordre mais chaque membre a souligné la nécessité d’une telle décision, dans quelques mois ».
« Il n'y a aucun désaccord des experts dse différents organes concernant le filtrage de Telegram. Bien que l'ordre de cet acte soit une décision judiciaire, il est le résultat de plusieurs mois de travail, d'efforts et de coordination entre les différents organes ... Selon l'article 749 de la punition islamique, l'autorité judiciaire pour le filtrage, quand il y a une plainte, est le pouvoir judiciaire. En ce qui concerne Telegram, il y a eu beaucoup de plaintes, alors le juge a pris sa décision », a réitéré Khoramabadi.
Il a également déclaré : « Tous les organes essaient d'exécuter pleinement cet ordre judiciaire du filtrage de Telegram et de migrer lentement les personnes qui se servent de Telegram vers les médias internes. Lutter contre les applications pour détourner le filtrage dépend de l'augmentation des capacités et de la contenance des messagers internes ... ».
À la fin, il a souligné : « Ne pas écouter les rumeurs qui disent que ce filtrage est temporaire. Il est décisif et permanent ... Telegram et d'autres bases d'Internet qui ignorent les règles du pays, n'ont aucun avenir dans l'espace virtuel du pays ».
Source : Agence de presse officielle, ISNA - 12 mai 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire