Le mercredi 16 mai, les travailleurs de la société Hepco à Arak (fabricant de machinerie lourde) ont protesté pour la quatrième journée consécutive. Les manifestants ont bloqué la route ferroviaire nord-sud en s'asseyant sur les rails. Ils ont exigé les salaires impayés et une garantie pour la sécurité de leur emploi.
A Téhéran, le personnel du métro Téhéran-Karaj a cessé de travailler pour protester contre le non-paiement des salaires et des arriérés. A la station de Chitgar, les personnes qui étaient en retard en raison des perturbations du métro ont scandé « A bas le dictateur ».
A Ahvaz, les riziculteurs se sont rassemblés devant le gouvernorat pendant plusieurs jours pour protester contre l'interdiction de la culture du riz pendant l’été. Avec cette interdiction, les agriculteurs se retrouvent dans une situation très difficile pour leurs moyens de subsistance.
A Qazvin, les villageois démunis de Mehdi Abad se sont heurtés aux commis des dotations administratives, qui voulaient prendre les champs des fermiers et les donner aux agents du régime. Ils les ont forcés à s’enfuir.
Les commerçants de Baneh sont en grève et ont poursuivi les manifestations des jours précédents. Ils protestent contre les promesses creuses du régime d'ouvrir les frontières et de réduire les tarifs douaniers.
La veille, une partie du bazar Naghshé-Jahan à Ispahan, du bazar Ozis à Bandar Abbas, du bazar Tarikeh à Kermanchah, et les commerçants de Qeshm ont fait grève pour protester contre la hausse sans précédent du taux de change du dollar qui a ralenti l'économie du pays.
Les victimes du pillage de l'établissement financier Caspian ont protesté devant le bureau du procureur chargé des crimes monétaires et financiers à Téhéran. Ils ont scandé : Rohani menteur, où est notre argent ?Mardi, les personnes spoliées par les établissements financiers Arman et Afzal Toos ont également protesté dans trois parties de Téhéran, notamment devant le bureau du Procureur général chargé de la finance et des banques, la Banque du commerce et l’Ayandeh Bank. A Racht et à Dezful, des centaines de personnes spoliées par l'établissement financier Arman Vahdat ont participé à des rassemblements de protestations.
Les cheminots d'Ispahan ont entamé une grève mardi pour protester contre le non-paiement de quatre mois de salaires et la privation des soins de santé. Dans les jours précédents, les cheminots de Machhad, Islamshahr, Zanjan, Tabriz, Damghan et Bafgh ont refusé d'aller travailler.
Le soulèvement de la population de kazeroun avec le slogan « Gardes au jour où nous serons armés » ; la grève des marchands du bazar de Téhéran, de Baneh et d'autres villes ; la grève des travailleurs d'Arak à Ahvaz ; les protestations des personnes spoliées dans tout le pays et les protestations des travailleurs, indiquent la volonté du peuple de changer le régime et d’établir la démocratie et la souveraineté du peuple.
Tant que ce régime corrompu et répressif sera au pouvoir, le peuple iranien n'aura rien d'autre que désastre et amertume. L'élimination du régime du Velayat-e faqih (régime du Guide Suprême) est la seule solution à la crise politique et économique profonde qui touche 80 millions d'Iraniens.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 mai 2018
Le 16 mai 2018
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