mardi 29 mai 2018

#IranProtests; Iran : Un rapport choquant sur la pauvreté et la location d'enfant dans les banlieues de Téhéran


ENFANTS PAUVRETE La pauvreté et la location d'enfants dans les banlieues de Téhéran en Iran sont les thèmes d'une confession amère faite par un média officiel. Le régime qui s'était initialement intitulé « l'espoir pour les pauvres » est le même régime qui n'a apporté à sa population que pauvreté, chômage, inflation et inégalité.

 Dans ce rapport, publié le 16 mai 2018, un travailleur social décrit les circonstances pénibles d'une famille dans laquelle la grand-mère prend soin des enfants de 2 ans et demi et 4 ans de sa fille récemment décédée ; sa fille de 22 ans, qui s'est mariée à 12 ans, s'est suicidée après 10 années misérables passées avec un mari toxicomane, qui l'avait également entraîné dans la dépendance.
 Le petit garçon de 2 ans et demi, Meysam, a demandé à l'assistante sociale : « Vas-tu m'emmener avec toi ? Que va-t-il arriver à Mahnaz ? Vous l'emmenez aussi, non ? ».
 L’assistante sociale explique comment Meysam pense constamment qu'il va être emmené par des visiteurs ; pour mendier de l'argent tout en luttant contre la faim et la soif.
 Meysam, qui a été témoin du suicide de sa mère, il y a juste deux mois, craint des choses que nous ne pouvons même pas imaginer.
 Le père de Meysam et de Mahnaz est un toxicomane qui ne leur rend presque jamais visite et lors des rares occasions où il le fait, c'est juste pour les sortir de la mendicité. 
Selon une autre partie du rapport :
Bumehen, qui est un district dans le comté de Pardis et qui est à 50 kilomètres de Téhéran, semble être un endroit complètement abandonné ... un endroit où chaque coin est saturé de pauvreté et de dépendance ; un endroit où les enfants sont non identifiés, dépendants, mariés ou souffrent de problèmes sociaux. Un lieu où Ali, un bébé accro, a été trouvé dans une énorme douleur il n'y a pas si longtemps. Ici, beaucoup d'autres enfants comme Ali, Meysam et Mahnaz sont, soit soumis à un risque de dépendance, soit en souffrent déjà.
 La plupart des maisons dans ce lieu sont construites sur les hauteurs ; l'une d'entre elles, une pièce de 12 mètres, abrite une famille qui vit de déchets et de détritus. Chaque jour, la femme de cette famille collecte et vend des piles d'ordures qui se trouvent devant la maison. L'homme de la famille, qui est incapable de quitter la maison à cause d'un accident de voiture, datant de quelques années, dit qu'il paie le conseil 10 euros par mois, juste pour une permission de ramasser des ordures ; tandis que sa famille ne gagne que 41 ou 61 centimes d’euros par jour, tout au plus.
 Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux problèmes que le régime corrompu et oppresseur a créés pour les iraniens. Des problèmes qui pourraient être oubliés avec le temps, seulement si les gens se révoltent et mettent un terme au régime.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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