Deux semaines après le retrait des États-Unis de l’accord sans issus du nucléaire avec le régime des mollahs, dans sa première intervention, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a reconnu le soulèvement du peuple iranien contre la tyrannie religieuse et le plus grand parrain du terrorisme, et a appelé à un front international contre le régime iranien.
Le Secrétaire d’État américain a évoqué les « lacunes mortelles » de l’accord nucléaire et les concessions accordé avec « le prix de sang » au régime iranien et des criminels comme Ghassem Soleimani. Il a rappelé les résolutions précédentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, en soulignant que tout nouvel accord avec le régime doit inclure les points suivants :
(Téhéran doit ) Cesser toute activité d’enrichissement d’uranium, autoriser des inspections inconditionnelles de tous ses sites, mettre fin à son programme balistique et de production de missiles pouvant porter une charge nucléaire, respecter la souveraineté du gouvernement irakien et désarmer ses milices supplétifs dans ce pays, retirer totalement ses troupes de la Syrie, cesser les menaces et attaques aux missiles contre ses voisins et mettre fin au soutien apporté au groupe terroristes au Yémen, au Liban et en Afghanistan.
(Téhéran doit ) Cesser toute activité d’enrichissement d’uranium, autoriser des inspections inconditionnelles de tous ses sites, mettre fin à son programme balistique et de production de missiles pouvant porter une charge nucléaire, respecter la souveraineté du gouvernement irakien et désarmer ses milices supplétifs dans ce pays, retirer totalement ses troupes de la Syrie, cesser les menaces et attaques aux missiles contre ses voisins et mettre fin au soutien apporté au groupe terroristes au Yémen, au Liban et en Afghanistan.
S’adressant au régime des mollahs, le secrétaire d’État américain a déclaré : « si vous changez de comportement, nous sommes prêts à négocier. »
La Présidente élue du CNRI pour la période de transition de la souveraineté au peuple iranien, Mme Maryam Radjavi, a qualifié d’« un grand pas en avant », la reconnaissance du soulèvement des Iraniens et des revendications défendues depuis 37 ans par la juste résistance du peuple iranien. « Un changement de comportement des mollahs au pouvoir aboutira inéluctablement à un changement de leur régime » a-t-elle affirmé. Un changement démocratique en Iran est la seule solution pour les problèmes de l’Iran et la crise dans la Région. Un front mondial contre la tyrannie religieuse et terroriste au pouvoir en Iran est une nécessité historique pour la paix, la sécurité et la coexistence régionale et internationale.
Alors que les négociations avec le régime des mollahs étaient entamé sur le programme nucléaire, vers la fin de 2013, Mme Radjavi avait mis en garde : « l’application totale des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier concernant l’arrêt de totale de l’enrichissement d’uranium, l’acceptation du protocole additionnel et l’accès libre des inspecteurs de l’AIEA aux sites nucléaires et installations et centres suspects du régime, sont nécessaires pour mettre fin à la bombe atomique. » (Communiqué du secrétariat du CNRI le 24 novembre 2013).
De même, Mme Radjavi avait rappelé immédiatement après l’accord sur le nucléaire, le 14 juillet 2015 : « Six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contournées, et un accord non signé, ne coupent certainement pas la voie aux tromperies des mollahs ni à leur accès à la bombe atomique (…) Autre point important, c’est que l’argent liquide versé dans la poche de ce régime, doit faire l’objet d’un contrôle très stricte de l’ONU et être dépensé pour les besoins urgents du peuple iranien, en particulier pour les salaires de misères et impayés des ouvriers, des enseignants, des infirmiers et infirmières et pour l’approvisionnement en nourriture et en médicaments de la population. Sinon, Khamenei s’en servira encore dans le cadre de sa politique d’exportation du terrorisme et de l’intégrisme en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban, et plus que tout pour en remplir encore plus les poches des pasdaran (Gardiens de la révolution). C’est le droit du peuple iranien qui veut savoir ce que va lui apporter l’accord dont le président du régime disait que dépendaient l’eau, le pain et l’environnement. En fait, un accord qui ignore les droits humains du peuple iranien et qui n’insiste pas dessus, non seulement encourage la répression et les exécutions sans répit, mais piétine aussi les droits du peuple iranien tout comme la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Charte de l’ONU. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 mai 2018
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