Appels et menaces contre les conducteurs actifs pour briser la grève.
Dimanche 27 mai, la grève nationale des chauffeurs de camions et de poids lourds s'est poursuivie pour la sixième journée consécutive malgré les menaces, les pressions et les mesures répressives.
Ces derniers jours, les sbires du Renseignement ont convoqué des chauffeurs de différentes classes pour faire pression sur eux afin qu'ils mettent fin à la grève et l'annoncent dans le cyberespace. A Sabzevar, le chef des forces de sécurité de l'Etat a menacé d'empêcher les conducteurs de conduire sur toutes les routes du pays s'ils poursuivaient leur grève. Dans certaines villes, comme Hamedan et Téhéran, la police insulte les conducteurs et leur inflige des amendes pour des infractions non fondées.
Malgré ces mesures répressives, les terminaux de fret des différentes villes sont à moitié fermés, et les conducteurs refusent de charger et, en alignant leurs camions le long des routes, exigent une solution à leurs problèmes. A Akbarabad Kovar (province de Fars), 400 camions se sont rendus à Shiraz en klaxonnant pour soutenir la grève. À Ardabil, les camionneurs empêchent le passage des véhicules chargés. À Ilam, le Corps des Gardiens de la Révolutions (CGR=Pasdaran) transporte le carburant à l'aide de véhicules municipaux et d'escortes.
Dimanche, les chauffeurs de taxi et les propriétaires de taxi à Téhéran, en solidarité avec les grèves des camionneurs, ont protesté contre les tarifs bas et les pièces de rechange coûteuses. A Yazd, les propriétaires de minibus se sont également rassemblés pour protester contre les dépenses et en solidarité avec les camionneurs en grève devant la municipalité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
27 mai 2018
27 mai 2018
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