La vie des enfants est en difficulté en Iran. Chaque mois, plus de 100 enfants meurent à cause de la famine, des combats de rue et des maladies.
Les autorités nationales recherchent des moyens de contrôler le flux du trafic d’enfants et du travail des enfants.
Cependant, ce sont parfois les autorités elles-mêmes qui violent les droits les plus fondamentaux des enfants. L’Iran est l’un des derniers pays au monde à autoriser la peine de mort pour les moins de 18 ans.
Bien que l'Iran soit riche en ressources naturelles, ces ressources sont souvent volées ou détournées par le trafic de drogue ou les réseaux terroristes. De cette façon, une grande partie de la population ne peut pas profiter de la richesse naturelle du pays. Ainsi, une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Selon des informations officielles, 80 % de la population iranienne vit sous le seuil de pauvreté. Les enfants des zones rurales sont les plus touchés par ce problème.
Tous les ministères iraniens volent dans les poches des gens. Par exemple, le système judiciaire iranien pille les prisonniers et leurs familles qui doivent payer des cautions fixées à des millions de rials pour toutes sortes d’accusations. C’est donc devenu un cartel financier de plus de 900 000 €.
Le ministère de l’éducation fait de même avec la privatisation des écoles, même si, conformément aux articles de la constitution iranienne, l’éducation doit être gratuite.
Les conséquences en sont les enfants des rues, le travail des enfants, les enfants qui ramassent les ordures et le trafic d’enfants.
On estime actuellement à plus de 200 000 le nombre d'enfants vivant dans la rue. Ils dorment dans des bâtiments abandonnés, des conteneurs d'expédition ou des véhicules et doivent trouver du travail pour subvenir à leurs propres besoins ou à ceux de leurs familles.
Environ 14 % des enfants iraniens sont contraints de travailler dans des conditions dangereuses et insalubres. Ces enfants travaillent généralement dans la rue, dans des usines d’automobiles ou de tapis, ou sont victimes de l’industrie du sexe en Iran.
Leur vie normale, leurs soins de santé et leur éducation sont passés aux oubliettes, sans espoir.
Et chaque année, le gouvernement parle des problèmes insolubles du système éducatif iranien : de la privation de millions d’enfants de l’école, manque de manuels scolaires, de cahiers et crayons, d’écoles non-standard et démolies et l’augmentation de la pauvreté de leurs familles. Celles-ci constituent une série de problèmes sans fin pour les enfants.
Mais, chose étrange, chaque année, les médias iraniens officiels répètent la même absurdité. L'un d'eux a publié un article dont le titre était : « 3 millions d'enfants privés de classe et d'école ». Il disait :
« L’article 8 de la constitution [iranienne] relative aux droits de l’enfant souligne le droit à l’éducation des enfants, son obligation et son libre accès à tous les enfants, la disponibilité de l’éducation, son professionnalisme, l’octroi d’une aide financière dans le contexte de la gratuité de l’éducation et de la réduction du nombre d’enfants abandonnés. »
« L’article 30 de la Constitution stipule que le droit à l’éducation est la responsabilité de l’État et que l’État est tenu de dispenser l’enseignement gratuit jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire et d’étendre l’enseignement supérieur gratuitement à l’auto-suffisance du pays. »
Selon le ministre de l'éducation, des milliers d'élèves du primaire ne vont pas à l'école. La pauvreté est le principal obstacle au retour des élèves à l’école. De nombreuses familles ont besoin du revenu rapporté par leurs enfants. Pour cette raison, ils choisissent cette dernière solution entre poursuivre leurs études ou intégrer le marché du travail. En banlieue, les familles préfèrent leurs enfants dans les petits ateliers ou dans la rue pour subvenir autant que possible aux besoins essentiels de la famille. Certes, à mesure que le seuil de pauvreté augmente et que de plus en plus de populations tombent sous le seuil de pauvreté, le nombre d'enfants qui abandonnent l'école augmente. L'infrastructure de la vie et de l'éducation a été détruite. (Journal officiel Arman, 24 octobre 2019)
Une autre raison est la privatisation du système éducatif. Les problèmes causés par ce système se répètent continuellement dans les médias iraniens. A titre d'exemple : discrimination entre les étudiants riches et pauvres dans les écoles publiques et non publiques. Tout élève dont la famille peut se permettre de payer des études non publiques en vivant dans des conditions de vie plus difficiles ira dans des écoles privées et les personnes défavorisées seront gaspillées dans des écoles publiques qui sont inadéquates. Fermeture des écoles publiques et orientation des familles concernées vers des écoles non publiques. (Journal officiel Resalat, 24 octobre 2019)
Source : INU
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