La dirigeante de la Résistance iranienne Maryam Radjavi et les membres du Parlement européen ont pris part à une conférence au Parlement européen à Strasbourg intitulée : « La politique européenne vis-à-vis de la répression et du bellicisme du régime iranien, le massacre des prisonniers politiques en 1988 ». Voici le déroulé des évènements du 23 octobre 2019 :
16:08 : Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), prend la parole devant le panel :
« Je suis heureuse de me trouver dans la maison de la démocratie de l’Union européenne.
Je voudrais tout d’abord présenter aux représentants des peuples de l’Union européenne un document exceptionnel : il s’agit d’un recueil contenant les noms de plus de 5000 prisonniers politiques Moudjahidine du peuple massacrés par les mollahs. Si je voulais présenter en une phrase l’Iran d’aujourd’hui au bout de 40 années de pouvoir du fascisme religieux, je dirais que l’Iran est une terre de massacres, où en plus du massacre des prisonniers politiques, il y a aussi celui des ressources naturelles, de la culture et de l’environnement.
Ce livre ne contient pas seulement des noms d’exécutés ; c’est également un témoignage historique sur la manière dont l’Iran a été pris en otage par le fascisme religieux.
Ce livre évoque la situation actuelle d’une nation sous la répression inhumaine des mollahs à l’intérieur des frontières de l’Iran, tandis qu’à l’étranger ses droits humains, sa liberté et sa résistance restent ignorés (…)
Iran: Suppression, Warmongering, European Policy, 1988 Massacre Perpetrators Must Be Prosecuted #FreeIran pscp.tv/w/cIBTkjQyODMw …
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Depuis 2013, l’année où Rohani est arrivé à la présidence, le nombre d’exécutions avoisine les 4000 et la torture et la persécution des prisonniers politiques se poursuivent.
Au fait, pourquoi ceux qui sont si attachés au commerce avec le régime des mollahs n’ont pas envoyé une seule fois et n’envoient toujours pas une délégation visiter les prisons pour connaitre la situation des détenus politiques.
Pourquoi n’ont-ils aucune réaction face à la répression des femmes et la privation de leurs droits ?
Heureusement que le Parlement européen ne se tait pas devant les violations des droits humains. On peut citer par exemple la résolution du 19 septembre dernier qui condamne les violations des droits des femmes par le régime des mollahs. Je remercie sincèrement les eurodéputés pour cela. Dans les années passées également, le Parlement européen a fait des efforts admirables pour défendre la Résistance iranienne. On ne peut oublier le rôle de ce parlement contre la répression et la tuerie des combattants de la liberté par les mollahs et la dilapidation les droits du peuple iranien et de sa Résistance par la politique de complaisance. C’est pourquoi on attend une nouvelle initiative de sa part pour l’adoption d’une politique de fermeté vis-à-vis du régime iranien. Par conséquent :
Il faut conditionner tout échange ou relation de l’Union européenne avec le régime iranien à l’arrêt des exécutions et de la torture en #Iran. #1988Massacre #NoImpunity4Mullahs #FreeIran
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1 - Il faut conditionner tout échange ou relation de l’Union européenne avec le régime iranien à l’arrêt des exécutions et de la torture en Iran.
2 - Il faut renvoyer le dossier du massacre des prisonniers politiques devant le Conseil de sécurité de l’ONU et la Cour pénale internationale. Les responsables de crimes contre l’humanité, en particulier du massacre de 1988, doivent être traduits en justice.
3 - Il faut former une mission d’enquête internationale pour visiter les prisons et voir les prisonniers politiques. Et l’ONU doit contraindre le régime des mollahs à accepter la venue de cette mission.
4 - La communauté internationale, en particulier l’Union européenne, doit reconnaitre le droit du peuple iranien à résister pour changer de régime et instaurer la démocratie et les droits humains.
Chers amis,
Un des noms écrits dans ce livre est celui de Zahra Bijanyar. Elle avait 28 ans et se trouvait depuis de longues années en prison. Dans une lettre, depuis sa cellule, elle a écrit :
« J’ai compris que même si les oppresseurs nous découpent en petits morceaux, ils ne peuvent nous arracher la vie tant que nous resterons fermes dans notre foi et nos convictions. Ils ne nous prendront la vie que lorsque nous leur vendrons notre cœur et notre foi. C’est cela le secret de la résistance d’un monde humain. »
Un des noms écrits dans ce livre est celui de Zahra Bijanyar. Elle avait 28 ans et se trouvait depuis de longues années en prison. Dans une lettre, depuis sa cellule, elle a écrit :
« J’ai compris que même si les oppresseurs nous découpent en petits morceaux, ils ne peuvent nous arracher la vie tant que nous resterons fermes dans notre foi et nos convictions. Ils ne nous prendront la vie que lorsque nous leur vendrons notre cœur et notre foi. C’est cela le secret de la résistance d’un monde humain. »
Ce message de Zahra et de toutes les victimes du massacre dit qu’un monde humain appelle à résister face à la dictature et à l’oppression et à lutter pour la liberté.
Je vous remercie.
Avec des personnalités et des eurodéputés à Strasbourg, le 23 octobre 2019#1988Massacre #NoImpunity4Mullahs #FreeIran maryam-rajavi.com/fr/item/maryam …
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17h40 : Rama Yade, ancienne Ministre des Droits de l'Homme de France, intervient à la conférence :
« La douleur des mères des victimes du massacre de 1988 en Iran est toujours vive. Ce dont nous avons besoin, c'est une enquête indépendante sur le massacre de 1988 pour faire la lumière sur ce crime contre l'humanité. La justice doit se faire. »
« La politique de complaisance ne réduira pas les capacités balistiques de Téhéran et son terrorisme. Ce qui est important ici, c'est d'abandonner ce chèque en blanc et d'opter pour une condamnation claire des crimes du régime. »
« Les femmes ont payé un prix particulièrement élevé au cours des deux dernières années. Nous devons faire plus. Nous le devons à cette grande nation. Nous devons soutenir le désir du peuple iranien qui aspire à un changement de régime et à l'établissement d'un gouvernement laïc fondé sur la séparation de la religion et de l'État, et sur l'égalité des genres. »
« Nous sommes ici au cœur du Parlement européen, dont les membres viennent d'être renouvelés. Vous avez la possibilité de réécrire l'histoire d’une façon différente de celle de vos prédécesseurs. Les tensions mondiales actuelles se concentrent sur l'Iran. »
« Ce n'est pas facile. La Résistance iranienne souffre depuis tant d'années. Tant de citoyens iraniens ont perdu la vie ces dernières années. »
17h30 : Alejo Vidal-Quadras, ancien Vice-président du Parlement européen, intervient à la conférence :
« Les années précédentes, la politique de complaisance était la tendance dominante. Le régime des mollahs en a beaucoup profité et le peuple iranien en a souffert. L'OMPI (Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran) a été injustement inscrite sur les listes noires européenne et américaine. Les militants de l'opposition ont été assiégés aux camps Achraf et Liberty en Irak, et beaucoup d'entre eux ont été tués. »
« L'opposition iranienne sous la direction de Maryam Radjavi a réussi à obtenir gain de cause devant les tribunaux et à faire retirer les deux désignations. Après cela, la Résistance iranienne a commencé à reconstruire son réseau en Iran. Selon des responsables du régime, les Unités de résistance de l’OMPI ont joué un rôle de premier plan dans les soulèvements de 2018. »
« Aujourd'hui, la conjoncture est différente. De plus en plus de personnes ont commencé à voir la nature cruelle de cette théocratie. Maryam Radjavi l’a souligné dans son discours sur le rapport du gouvernement albanais au sujet du plan terroriste du régime des mollahs contre les membres de l'opposition iranienne à Tirana. Un autre complot a été déjoué par les autorités européennes contre le rassemblement Iran Libre de 2018. »
« Les gouvernements européens doivent réaliser que la seule politique efficace contre le régime des mollahs est de le considérer tel qu’il est véritablement : un ennemi mortel que nous devons neutraliser. Qu'attendons-nous pour désigner les Gardiens de la révolution (pasdaran) et le ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) comme des organisations terroristes ? Qu'attendons-nous pour expulser ses responsables et fermer ses ambassades ? J'espère que notre nouveau chef de la politique étrangère répondra à ces questions. »
17:27 : Assita Kanko, eurodéputée belge, intervient à la conférence :
« Nous suivons de très près la situation en Iran et nous continuerons d'y prêter attention. Je suis très attaché à cette notion de liberté. Nous devons faire pression pour que des mesures soient prises. La situation des binationaux en Iran est préoccupante. »
17h23 : Petras Auštrevičius, eurodéputé de Lituanie, intervient à la conférence :
« Nous devrions convenir entre nous que nous devons investir dans cette action aussi longtemps qu'il le faudra pour parvenir à un Iran libre. Nous sommes ici parce que nous ne sommes pas d'accord avec les ayatollahs en Iran. »
« Nous faisons des déclarations et organisons des rassemblements et des réunions. C'est la bonne chose à faire. Mais nous devrions également nous engager à poursuivre dans cette lancée jusqu'à ce qu’advienne un Iran démocratique. Nous devons garder espoir pour les Iraniens. Ils ne devraient pas être laissés seuls. »
« Une fois que vous voyez ne serait-ce qu'un petit signe d'espoir, qui vous apporte la confiance et la foi en l'avenir, tous ces obstacles se résorbent. Les murs sont parfois détruits par la volonté des gens. Nous sommes avec vous pour un avenir différent pour l'Iran. »
17h19 : Gianna Gancia, eurodéputée italienne, s'adresse à la conférence :
« Le nombre d'exécutions en Iran est très élevé et il nous est très difficile de l'imaginer. Sous la présidence de Rohani, 4 000 personnes ont été pendues. Aucun pays ne tue ses propres citoyens en si grand nombre. Les femmes sont encore plus touchées. Elles n'ont aucune liberté. »
« Nous voyons les violences en Iran, mais nos représentants en Europe ne s'intéressent qu'au commerce avec le régime. Notre Parlement a le devoir de s'exprimer et d'exhorter la Commission européenne à mettre un terme à ses relations avec l'Iran et à imposer des sanctions à ce régime pour ses violations des droits humain. Nous voulons un changement démocratique en Iran. »
17h15 : Alessandra Moretti, eurodéputée italienne, intervient à la conférence :
« L'Iran est un pays où les droits humains fondamentaux sont bafoués parce que le régime ne donne aucun droit au peuple. J'ai beaucoup entendu parler du rôle prépondérant des femmes dans les manifestations iraniennes et de leurs talents dans la société. Je comprends le prix élevé qui a été payé pour la liberté. Nous devons faire pression pour que soit mis un terme à la peine de mort ainsi qu'à l’éviction et à l'emprisonnement des militants en Iran. »
« Nous sommes ici pour inciter le Parlement européen à conditionner tout accord avec le régime au respect des droits humains et à la fin des exécutions, pratiques qui ne sont pas conformes aux normes et valeurs internationales en matière de justice. »
17:12 : Franc Bogovič, eurodéputé slovène, s'adresse à la conférence :
« Je soutiens votre mouvement. Vous êtes courageux de faire ça pour votre peuple. Notre devoir est de soutenir le peuple iranien. Nous avons une nouvelle composition au Parlement européen. Nous avons besoin de plus d'amis pour le mouvement démocratique du peuple iranien. Il est nécessaire que nous voyions ce livre (un livre récemment paru qui énumère 5.000 membres de l’OMPI exécutés par le régime des mollahs) et que nous voyions les visages des membres de votre mouvement. »
« C'est ce qui se passe en Iran aujourd'hui, mais cela peut aussi se passer en Europe. Nous devons prendre soin de nos sociétés et aider le peuple iranien. Nous devons imposer des sanctions contre le régime qui spolie l'argent du peuple iranien, l'empoche et le dépense pour le terrorisme. C'est quelque chose que nous pouvons faire. »
17h05 : Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à la présidence, intervient à la conférence :
« Vous êtes les porte-voix du peuple européen, mais vous êtes aussi la voix des 30 000 victimes du massacre de 1988 en Iran, que vous ramenez à la vie. »
« J'ai parlé aux survivants du massacre et aux familles des victimes. En tant que victimes, nous voulons oublier, mais nous ne pouvons oublier tant que la justice ne sera pas rendue. Nous avons besoin de justice pour nous assurer que ce qui nous est arrivé ne se reproduira pas. Ce qui s'est passé en 1988, c'est ce qui se passe aujourd'hui en Iran.
« Le président iranien, Hassan Rohani, faisait partie des décideurs qui ont perpétré ce massacre. Le ministre de la Justice de l'Iran était l'une des personnes responsables de la décision de tuer les victimes. C'était un génocide, une industrie du meurtre. »
« Pourquoi est-il important pour nous aujourd'hui de revoir ce qui s'est passé en 1988 ? Il y a deux ans, après d'énormes efforts pour ramener les habitants de l’OMPI dans un endroit sûr – ils vivaient en Irak, dans des situations dangereuses, et le gouvernement albanais les a acceptés – deux personnes se faisant passer pour des journalistes sont venues en Albanie dans le but de perpétrer un attentat terroriste contre les membres de l’OMPI. »
« En 2018, nous avons participé à une grande conférence à Paris pour soutenir la Résistance iranienne et exprimer notre opposition au manque de justice et à la corruption du régime des mollahs. Le régime iranien projetait de nous tuer tous. Ce jour-là, deux personnes ont été arrêtées avec une bombe qu'elles voulaient poser dans les locaux où nous étions réunis pour nous massacrer. Un diplomate iranien a été arrêté par les autorités allemandes parce qu'il était à la tête de ce complot terroriste. C'était un responsable iranien, membre du gouvernement iranien, qui avait reçu l'ordre de nous tuer. »
« C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous soumettre aux mensonges et au chantage de Téhéran. Cela nous concerne tous. Cette année, une citoyenne française est allée voir sa famille en Iran. Elle n'est jamais revenue. Elle a été arrêtée et emprisonnée pour espionnage. La même chose est arrivée à une Anglaise. »
« L'Iran s’est servi de ces personnes comme otages, des otages illégaux, enlevés par le régime pour exercer une influence et forcer nos gouvernements à se conformer à ses exigences. Il est temps d’affirmer que nous ne voulons plus des mollahs. Nous ne voulons plus de cette complaisance avec ce régime. »
« Nous avons besoin de personnes à qui nous pouvons nous confier, qui représentent nos valeurs, notre liberté et notre égalité. Sans égalité pour les femmes en Iran, il n'y a de liberté pour personne. Nous devons utiliser notre voix pour faire entendre leur appel à travers le monde. »
17h00 : Anthea McIntyre, eurodéputé du Royaume-Uni, déclare à la conférence :
« Nous, eurodéputés, parlons en tant que représentants des peuples d'Europe. Les citoyens européens font preuve d'une grande empathie à l'égard du peuple iranien. Le massacre de prisonniers en Iran en 1988 est un crime horrible, mais ce n'est pas un événement isolé. La répression des droits des femmes, les arrestations arbitraires, l'absence totale de libertés civiles sont les traits distinctifs de l'Iran d'aujourd'hui. »
« Les Iraniens sont descendus dans la rue à plusieurs reprises. Lors du dernier soulèvement, l'hostilité à l'égard du régime était très évidente et le peuple a exigé la destitution du Guide Suprême Ali Khamenei. Le peuple ne veut pas de ce régime. La politique de l'UE doit être basée sur cette réalité. »
« Le peuple iranien est désespéré de voir les champions des valeurs occidentales fermer les yeux sur leurs droits. »
« Il existe une alternative démocratique à ce régime. Elle est dirigée par Maryam Radjavi et votre plan en dix points. De nombreux députés de ce Parlement le soutiennent. J'attends avec impatience le jour où nous pourrons tous nous rendre dans un Iran libre avec Maryam Radjavi comme présidente démocratique élue. »
16h55 : Patrizia Toia, eurodéputée italienne, intervient à la conférence :
« Nous avons adopté une résolution ferme contre les violations des droits des femmes en Iran. Le régime fait chanter l'UE. Des ressortissants britanniques et français sont retenus en otage en Iran. Nous devons affronter à ce régime d'une manière beaucoup plus forte. »
« Nous devons adopter une politique ferme pour lutter en faveur de la liberté et de la démocratie et pour l'instauration d'un régime légitime en Iran. Nous avons entendu parler du nombre de femmes et de mineurs exécutés en Iran. Nous devons nous unir et dire non à cela. »
« Maryam Radjavi, vous avez tout notre soutien dans votre lutte pour la liberté et la démocratie pour votre peuple. »
16h50 : Ruza Tomasic, eurodéputé de la Croatie, intervient à la conférence :
« Plus de 40 ans de torture et d'exécutions, et l'exportation du terrorisme par Téhéran ne laissent aucun doute sur la nature du problème. Trouvons une solution. »
« Une approche consiste à essayer de s'entendre avec ce régime. Il s'est avéré que ce n'était pas du tout la solution appropriée. Cela fait le jeu du régime. C'est ce qui se passe actuellement au XXIe siècle. La politique de l'UE a gravement entamé sa réputation en Iran. La seule solution est de soutenir l'opposition sérieuse que le régime craint, à savoir le CNRI et Maryam Radjavi. »
16h43 : Struan Stevenson, ancien législateur européen et coordinateur de la Campagne pour le changement en Iran (CIC), déclare lors de l'événement :
« Nous avons besoin d'une nouvelle politique à l'égard de Téhéran et de mettre fin à la complaisance et au statu quo. C'est un régime qui se vante de ses missiles et qui fait la course pour fabriquer des armes nucléaires. »
« Ce régime a massacré 120 000 personnes depuis 1979 et 30 000 au cours de l'été 1988. Les exécutions ont été effectuées sur la base d'une fatwa émise par le fondateur du régime, Ruhollah Khomeiny. L'un des principaux acteurs était l’actuel ministre iranien de la Justice, Alireza Avaei. Il a été nommé par le président iranien Hassan Rohani, que l'Occident considère à tort comme un président ‘modéré’. »
« Au cours des 12 derniers mois, 270 personnes ont été pendues en Iran. Huit d'entre eux étaient mineurs. Les conditions médiévales dans les prisons iraniennes continuent.»
« C'est un régime dont la politique est basée sur la stratégie de l'expansionnisme. Ils soutiennent Bachar el-Assad en Syrie, les rebelles Houtites au Yémen et les violentes milices chiites en Irak. Ils attaquent des navires dans les eaux du golfe Persique. Ils utilisent leurs ambassades pour coordonner des attaques terroristes ici en Europe. »
« L'Iran est également l'un des pays les plus pro-occidentaux de la région. Mais il est gouverné par des mollahs corrompus qui ne pensent qu'à améliorer leur propre style de vie. Le peuple en a assez d'un régime qui a ruiné son pays. »
« L'Europe doit montrer qu'elle soutient le peuple iranien, l’OMPI et le CNRI. Nous devons témoigner notre soutien à Maryam Radjavi et à son plan en dix points. »
16h40 : Stanislav Polčák, eurodéputé de la République tchèque, déclare à la conférence :
« Tous ceux qui ont assisté à vos rassemblements savent à quel point votre mouvement est solide, avec des dizaines de milliers de sympathisants à chaque événement. »
Nous voyons le monde se réveiller enfin aux menaces que Téhéran fait peser non seulement sur ses citoyens, mais aussi sur les peuples de la région et du monde. Il est temps que l'UE se réveille aussi. »
16h37 : Radka Maxová, eurodéputée de la République tchèque, intervient à la conférence :
« Je pense que nous, eurodéputés, ne devons plus rester silencieux sur les abus qui ont lieu en Iran. Nous devrions élever la voix et parler au nom du peuple iranien qui souffre. N'hésitez pas à frapper à ma porte. Je serai là pour vous aider. »
16:33 : Jan Zahradil, eurodéputé de la République tchèque, intervient à la conférence :
« Ce que nous voyons aujourd'hui, c'est un changement d'équilibre. Nous voyons l'Iran et son régime fondamentaliste avoir l'envie de devenir un hégémon régional et d'occuper d'autres pays comme la Syrie, l'Irak, le Liban et le Yémen. »
« L'UE n'est pas disposée à reconnaître la menace réelle que représente Téhéran. Si nous laissons le régime devenir un hégémon régional, il constituera une véritable menace pour la sécurité. L'ancien chef de la politique étrangère de l'UE faisait l’apologie de la politique de complaisance et cherchait des accords économiques avec Téhéran. Cela n'a pas fonctionné. Nous devrions chercher une position ferme et fondée sur des principes. »
Votre mouvement – le CNRI et l’OMPI – est l'opposition la mieux organisée. Votre plan en dix points comprend l'abolition de la peine de mort et l'égalité des droits pour les hommes et les femmes. L'UE doit soutenir vos objectifs. Dans notre propre intérêt et pour notre sécurité, nous devons être en mesure d'envoyer ce message à tous ceux qui ne peuvent l'écouter. »
16h28 : Juan Fernando Lopez Aguilar, eurodéputé espagnol, intervient à la conférence :
« Le cas du suicide d'une Iranienne qui est entrée dans un stade de football déguisée en homme est une triste tragédie, mais ce n'est qu'un exemple de ce qui se passe en Iran. Le Parlement européen devrait défendre les droits des femmes et les droits humains en Iran. Il est temps d'appeler la diplomatie de l'UE à donner un sens à ses valeurs fondatrices et à plaider contre la peine de mort où qu'elle soit appliquée. »
« Nous avons un devoir envers le peuple iranien. Nous n'abandonnerons pas notre responsabilité morale d'apporter des changements dans le domaine des droits de l'homme ailleurs, en particulier en Iran. »
16h23 : Ryszard Czarnecki, député européen de la Pologne, intervient à la conférence :
« La Résistance iranienne, sous la direction de Maryam Radjavi, a traversé de nombreuses épreuves. Lors du massacre de 1988, plus de 30 000 membres de l’OMPI ont été exécutés en Iran. Beaucoup d'auteurs de ces actes continuent d'occuper des postes importants en Iran. »
« De nombreux membres de l’OMPI sont maintenant en Albanie. Je leur ai rendu visite et j'ai hâte de les revoir. Ce sont des symboles pour le peuple iranien. Nous devrions appeler les gouvernements européens à reconnaître la Résistance iranienne comme la véritable alternative. »
« Envoyons un message fort au peuple iranien : nous sommes avec vous jusqu'à ce que nous ayons un Iran libre. »
16h18 : Milan Zver, eurodéputé slovène, intervient à la conférence :
Milan Zver, eurodéputé de Slovénie: Le régime en #Iran est une source d'instabilité et en a fait sa doctrine pour sa survie. Les pasdaran #IRGC & leurs mandataires terroristes se battent d divers pays du Moyen-Orient. #FreeIran #NoImpunity4Mullahs -Parlement européen #Strasbourg
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« Le régime des mollahs a été la source de l'instabilité qui est l’unique doctrine pour sa survie. Les Gardiens de la révolution (pasdaran) et leurs mandataires terroristes combattent dans différents pays du Moyen-Orient. Les mollahs ont formé une alliance étroite avec la Russie, la Corée du Nord et la dictature de Bachar el-Assad en Syrie. »
« La majorité de la population iranienne vit dans la pauvreté. De plus en plus de prisons sont remplies de dissidents. L'Europe est largement responsable de cette triste situation en raison de la politique de complaisance. La situation doit cesser dans l'intérêt souverain des populations de la région. Nous devons faire pression sur l'Union européenne pour qu'elle adopte une politique ferme à l'égard de ce régime. »
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