Le régime iranien a exécuté un mineur délinquant pour un crime qu’il avait commis à l’âge de 16 ans. Les autorités de la prison centrale de Karaj ont exécuté Saïd Mohammadi, âgé de 21 ans, le vendredi 25 octobre. Il était accusé de meurtre.
La constitution médiévale du régime autorise l'exécution des mineurs. Elle stipule que les garçons de 15 ans et les filles de 9 ans sont mûrs et doivent être punis pour leurs actes.
Javaid Rehman, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, a déclaré le 23 octobre à la commission des droits de l'homme de l'Assemblée générale des États-Unis que le régime iranien avait exécuté sept délinquants mineurs l'année dernière et deux depuis le début de l'année.
Il a déclaré qu'il existait des "informations crédibles" selon lesquelles au moins 90 mineurs délinquants seraient actuellement sous le coup d'une condamnation à mort en Iran.
Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) a publié le 10 octobre un rapport indiquant : «Au moins 10 personnes ont été exécutées en Iran en 2019 pour des infractions qui auraient été commises dans leur enfance».
Dans une déclaration publiée le 29 avril 2019, Amnesty International a déclaré: "Les autorités iraniennes ont prouvé une fois de plus qu'elles se préparaient de façon écoeurante à mettre des enfants à mort, au mépris flagrant du droit international."
Le 24 octobre 2019, réuni au Parlement européen à Strasbourg, l’intergroupe des Amis d’un Iran libre (FOFI) a condamné les violations des droits de l'homme et l'exportation de la terreur par le régime iranien.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, était la principale oratrice de l’évènement.
Tout en réclamant justice pour les victimes du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, Mme Radjavi a déclaré: "Le dossier des violations des droits de l'homme en Iran, en particulier le massacre de 1988, doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies".
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