CNRI Femmes – Les ouvrières agricoles en Iran sont moins payées que les hommes.
Qassem Soukhtesara’i, directeur de l’Organisation agricole de la province de Golestan, a déclaré à l’agence de presse ILNA que « les ouvrières agricoles iraniennes sont moins payées que les hommes, elles travaillent sans assurance et ne bénéficient pas de prêts. Les agricultrices représentent 11 % du secteur agricole. Les femmes qui travaillent pour un salaire journalier sont confrontées à davantage de problèmes. Elles ont du mal à recevoir leur salaire et leurs frais d’assurance. Les ouvrières agricoles sont moins bien payées que les hommes. Qu’elles travaillent dans les rizières, les exploitations maraichères ou les vergers, leur salaire est en moyenne 60% celui des hommes. » (Agence ILNA – 22 octobre 2019)
Selon le magazine Fasl-e-Tejarat, une cueilleuse de fruits avec un salaire moyen de 41 988 tomans (3,29 €) est considérée comme gagnant le salaire le plus élevé dans le secteur agricole. Un homme qui pellete la terre gagne en moyenne 77 043 tomans (6,04 €), ce qui est considéré comme le salaire le plus élevé pour les hommes. Ainsi, une femme gagne au moins 35 000 tomans (2,71€) de moins chaque jour, soit 46 % de moins que le salaire des hommes.
Les coûts de production dans le secteur agricole ont augmenté et les hommes refusent de travailler pour des salaires inférieurs, mais les femmes qui, pour de nombreuses raisons, y compris la pauvreté, ont un besoin urgent d’un emploi, acceptent de travailler pour des salaires inférieurs.
Les ouvrières agricoles en Iran ne sont couvertes par une assurance rurale que lorsqu’elles sont parrainées par leur mari ; elles ne sont pas assurées indépendamment. L’un des problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales est de trouver un garant pour déposer des arrhes afin qu’elles puissent obtenir un prêt.
L’agriculture est un travail difficile. Les femmes qui travaillent dans les rizières doivent rester dans l’eau et sur les terres humides pendant de longues heures pour cultiver et récolter le riz. Elles vieillissent rapidement et le gouvernement n’apporte aucun soutien à ces femmes.
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