Deux prisonniers sont morts, le 18 décembre 2019, en raison du retard de leur transfert vers un hôpital situé à l'extérieur de la prison centrale d'Oroumieh en Iran, a déclaré une source au Réseau kurde des droits de l’homme (KHRN).
Ali Paya du quartier des travailleurs et Amir Naji Vash du quartier n°2 étaient soignés à la clinique de la prison centrale d'Oroumieh depuis plusieurs heures en raison de la grippe, cependant, les deux prisonniers sont décédés car les agents pénitenciers ne les ont pas transférés dans un hôpital à l'extérieur de la prison.
Paya et Vash avaient plus de 50 ans et ils étaient emprisonnés pour des délits liés à la drogue, a ajouté la source.
Ali Paya a été arrêté il y a un an et demi et condamné à cinq ans de prison. Amir Naji Vash a été arrêté il y a environ un an et condamné à 15 ans de prison.
En Iran, une des tactiques habituelles utilisées par les autorités du régime afin de faire pression sur les prisonniers ou les torturer physiquement et mentalement, consiste à les priver des soins médicaux dont ils ont absolument besoin. Et ce refus de leur accorder un traitement médical peut mener jusqu’à une aggravation conséquente de leur état de santé ou dans les pires scénarios, leur faire perdre la vie. Cela a été le cas pour Paya et Vash.
Nombre de prisonniers, politiques, pour la plupart, sont systématiquement privés de soins médicaux, essentiels à la survie. C’est le cas par exemple d’Arash Sadeghi, d’Atena Daemi, de Nazarin Zaghari-Ratcliffe, de Ameneh Zaheri Sari (prison de Sepidar à Ahwaz), Maryam Moghadassi (prisonnière kurde à Evine), Shokoufeh Yadollahi (une prisonnière soufie, détenue dans la prison de Qarchak, dans un état de santé critique).
ISource : Le Réseau kurde des droits de l’homme - 26 décembre 2020
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