Le 11 janvier, une deuxième vague de manifestations en Iran a commencé par des étudiants de la capitale et s'est rapidement propagée à travers le pays. Lors de ce mouvement, des slogans inédits ont visé le guide suprême du régime, Ali Khamenei, et son outil de répression, les Gardiens de la Révolution (CGRI).
Depuis le début du soulèvement, les manifestants ciblent le cœur des problèmes de l'Iran, à savoir la dictature religieuse et le CGRI. Le slogan central du soulèvement était «à bas le dictateur et Mort à Khamenei». Les gens scandaient également: «Honte à vous, les CGRI, lâchez le pays» et «Les CGRI commettent des crimes; le guide les soutient».
Suite à l'élimination de Qassem Soleimani, le sinistre commandant de la Force Qods IRGC, le régime a rassemblé ses gens pour assister aux funérailles de Soleimani en mobilisant son appareil de propagande et en utilisant toutes sortes de stratagèmes et de menaces. Ce faisant, le régime a investi massivement pour donner l'impression qu'il jouit d'un soutien populaire. Le régime voulait également présenter un criminel comme Soleimani comme le «héros du peuple». Cependant, le soulèvement du peuple iranien et ses slogans ont démontré que non seulement ils considéraient Soleimani comme un tueur, mais que le chef suprême du régime, Khamenei, était également considéré comme un tueur. "Soleimani est un meurtrier, son chef est aussi un meurtrier", ont scandé des manifestants en déchirant les photos de Soleimani.
Un autre message fort du soulèvement était que le peuple iranien non seulement veut renverser le régime dans son intégralité, mais il souhaite un Iran démocratique et libre, et il a exprimé son désir dans ses slogans : un avenir libre et prospère plutôt que de regarder en arrière. "Mort à l'oppresseur, que ce soit le Shah ou le Guide ; Ni le mauvais, ni le pire", ont scandé les manifestants.
Le mouvement a également confirmé l'évaluation de la Résistance iranienne selon laquelle le soulèvement de novembre se poursuivrait jusqu'à la chute du régime. La raison de la poursuite du soulèvement est que tous les facteurs et motivations du soulèvement de novembre existent toujours et sont encore plus forts et plus urgents. Le régime a tenté de réprimer le soulèvement en massacrant 1500 manifestants en novembre 2019, mais non seulement le peuple iranien n'en a pas été intimidé, mais il a courageusement exigé le renversement du régime.
La volonté incassable du peuple iranien de renverser le régime clérical, d'une part, et la situation du régime, d'autre part, confirment son inévitable chute. Les événements récents ont montré que le régime des mollahs a perdu son équilibre. Après l'élimination de Qassem Soleimani, le commandant de facto du régime, ainsi que Abu Mahdi al-Muhandis, le chef de file de la Force de mobilisation populaire (PMF) en Irak, alors que le soulèvement en Irak continue de croitre, la base arrière et sa profondeur stratégique sont sur le point de s'effondrer.
Khamenei avait averti à plusieurs reprises: "Si nous ne pouvions pas tracer notre ligne de front contre l'ennemi dans les rues de l'Irak et de la Syrie, nous devions combattre l'ennemi dans les rues de Kermanshah, Hamedan, Téhéran et d'autres villes iraniennes". Khamenei voit maintenant qu'avec l'effondrement de sa profondeur stratégique et avec la poursuite des manifestations en Iran, il doit combattre son véritable ennemi, le peuple iranien et la Résistance dans les rues des villes iraniennes.
L'élément international, qui depuis quatre décennies était en faveur de la dictature au pouvoir, a disparu avec l'échec de la politique de complaisance. La récente confrontation militaire du régime avec les États-Unis a enterré la puissance creuse du pouvoir du régime avec Qassem Soleimani, son symbole du terrorisme au Moyen-Orient et dans le monde. Tout le monde a vu que le régime ne fait que bluffer et n’est même incapable de protéger ses plus hautes responsables militaires.
Le dénominateur commun de ces signes indique que le régime des mollahs est sur le point de s'effondrer et que le peuple iranien veut le renverser à tout prix.
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