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Déclaration de Mohammad Mohaddessin, Président de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne
Rétablir les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher le régime iranien d'acquérir une bombe nucléaire et de poursuivre son agression régionale
La décision de l'UE3 d'activer le mécanisme de règlement des différends dans le JCPOA est un pas dans la bonne direction et l'UE3 devrait le compléter par de nouvelles mesures.
Le rétablissement de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur le programme d'armes nucléaires du régime iranien est une étape essentielle pour empêcher le régime fasciste religieux d'acquérir des armes nucléaires et de poursuivre ses agressions régionales. Le retard pris dans une telle mesure a jusqu'à présent gravement compromis la paix et la sécurité dans la région du Moyen-Orient.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a fréquemment et spécifiquement averti après l’accord du JCPOA le 14 juillet 2015, que le contournement de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU laissait la porte ouverte aux tromperies des mollahs et à l’acquisition de la bombe nucléaire… Tout accord devrait viser à mettre un terme complet aux programmes d'enrichissement et de fabrication de bombes du régime, ainsi qu'à restreindre ses activités dans toute la région du Moyen-Orient, avait-elle précisé.
L’expérience montre que toute hésitation ou tout retard dans l’imposition de sanctions globales au régime des mollahs dans l’espoir qu’il pourrait abandonner ses programmes nucléaires et de missiles antipatriotiques ou son exportation de terrorisme vers les pays de la région, est une illusion qui mettra en danger la paix et tranquillité dans la région et dans le monde.
Les mollahs ont bénéficié de nombreuses concessions financières et diplomatiques du JCPOA ces dernières années, mais n'ont jamais mis fin à leur projet d'armes nucléaires. Au lieu d'utiliser ces concessions pour améliorer le sort des Iraniens, ils les ont gaspillés pour l'exportation du terrorisme et des guerres étrangères ou pour la répression à l’intérieur. Le bilan du régime au cours des quatre dernières années après le JCPOA est la répression violente contre les soulèvements populaires, l'intensification des conflits dans la région, les attaques de missiles contre ses voisins, la propagation du terrorisme avec l'aide de groupes terroristes et les prises d'otages.
L’Union européenne doit abandonner sa politique de complaisance envers le régime fasciste religieux dans la phase finale de l’existence de ce régime. Si l'Union européenne recherche l'amitié et la coopération avec l'Iran, alors elle devrait se ranger du côté du peuple iranien qui scande « A bas Khamenei » dans les rues de l'Iran. Être aux côtés des dirigeants dont les mains sont trempées dans le sang de milliers d'Iraniens, ne rendra pas service à l'Europe.
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