CSDHI – Les conditions de détention des prisonnières dans les prisons iraniennes sont immuables ; difficiles, fréquemment insupportables, presque toujours inhumaines. Voici quelques mises à jour de l’état de détention de femmes iraniennes, enfermées en Iran. Parce que parler d’elle, c’est aussi, ne pas les oublier.
Une militante civile emprisonnée
La militante civile Sepideh Farhan (Farah Abadi) condamnée à 6 ans de prison et à 74 coups de fouet, a ététransférée à la prison d'Evine, près de Téhéran, en Iran, pour y purger sa peine.
Sepideh a été arrêtée le 2 janvier 2018 lors des manifestations à Téhéran et elle a été libérée sous caution de 250 millions de tomans (53 070 €), le 17 février, de la même année. Elle est restée libre jusqu'à la fin de son procès. (VOA News – le 2 janvier 2020)
Anishta Asadollahi arrêtée et emprisonnée
Le samedi 4 janvier 2020, alors qu'Anisha Asadollahi, militante civile arrêtée le jour de la fête internationale du travail, le 1er mai 2019, s’est adressée à la direction de l'application des lois de la section de la sécurité de la prison d'Evine, elle a été arrêtée par les agents de la sécurité et transférée à la prison d'Evine pour y purger trois mois de prison.
Anishta, professeur de langues, a été inculpée pour « propagande contre le régime », « rassemblement et collusion en vue de porter atteinte à la sécurité nationale » et « perturbation de l'ordre public ». (Campagne pour la défense des prisonniers politiques et civils - 5 janvier 2020)
Saha Mortezaei transférée à la prison de Gharchak
Saha Mortezaei a été transférée de la prison d'Evine à la prison de Gharchak sans notification préalable en raison de sa grève de la faim et de son incapacité à verser une caution. Elle avait auparavant été privée d'enseignement supérieur. Le pouvoir judiciaire avait fixé sa caution à 500 millions de tomans (106 140 €). En réponse au montant élevé de sa caution, elle a annoncé qu'elle entamait une grève de la faim. (Agence de presse officielle, Jamaran – le 1er janvier 2020)
Parisa Saifi subit de lourdes pressions pour faire de faux aveux
Une source a révélé que Parisa Saifi est toujours détenue et subit la pression des interrogateurs de la sécurité pour l’obliger à faire de faux aveux. La source a également déclaré que sa famille ne l'avait vue que quelques minutes depuis sa détention. Et depuis deux semaines, elle n’a pas le droit d’appeler qui que ce soit. (Réseau des droits de l'homme du Kurdistan – le 8 janvier 2020)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire