dimanche 12 janvier 2020

Parisa Seifi sous pression pour des aveux forcés à la prison de Sanandaj

Mise à jour de la situation des prisonnières politiques - Soha Mortezaï est toujours en grève de la faim.
Parisa Seifi, une militante culturelle kurde qui est détenue à la prison de Sanandaj dans l’ouest de l’Iran depuis le 12 novembre 2019, n’a pu rencontrer sa famille qu’une seule fois et pendant quelques minutes seulement. Les interrogateurs de la sécurité lui ont interdit de téléphoner depuis une quinzaine de jours.

Les interrogateurs ont dit aux parents de Parisa qu’ils ne leur permettraient de rencontrer leur fille que s’ils la convainquaient de faire des aveux forcés.
L’activiste culturelle est interrogée au centre de détention Shahram-Far du Service de renseignement des gardiens de la révolution à Sanandaj et elle est transférée au centre correctionnel la nuit. Sa peine d’emprisonnement a été prolongée à trois reprises pour 20, 15 et 10 jours.
Par ailleurs, trois militantes des droits des femmes, Forough Samei-Nia, Jelveh Javaheri et Mahrokh Rousta, qui ont été arrêtées lors de la célébration du 40e jour de la mort des martyrs du soulèvement de novembre, sont toujours dans une situation incertaine. Les trois femmes ont été transférées à la prison de Lacan à Racht (nord de l’Iran) après plusieurs jours de détention et d’interrogatoire au centre de détention des pasdarans de cette ville. Les trois prisonnières n’ont pas pu jusqu’à présent obtenir de visite de leur famille.
Soha Mortezaï, étudiante militante à l’université de Téhéran, actuellement détenue à la prison Qarchak de la ville de Varamine, est toujours en grève de la faim. La militante étudiante a cessé de s’alimenter il y a plus de 20 jours pour protester contre la procédure judiciaire bancale et sa caution élevée. Soha Mortezaï a été transférée à la prison Qarchak de Varamine le 31 décembre 2019, alors qu’elle en était à son 10e jour de grève de la faim.
Atena Daemi a également été renvoyée au quartier des femmes de la prison d’Evine après avoir été interrogée au Centre de détention des pasdarans dans le quartier 2A de la prison d’Evine le 8 janvier 2020.

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