CSDHI - La communauté internationale bahaïe est profondément préoccupée par le bien-être des membres de leur communauté incarcérés dans les prisons iraniennes.
Ces dernières semaines, le gouvernement iranien a libéré un certain nombre de prisonniers d'opinion dans le pays en raison des risques sanitaires découlant de la propagation de l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19). Cela comprenait plusieurs bahaïs emprisonnés uniquement pour leurs convictions religieuses. Cependant, d'autres bahaïs restent en prison, ce qui suscite une inquiétude croissante pour leur santé.
« La communauté internationale bahaïe appelle l'Iran à libérer immédiatement de prison les autres adeptes de leur foi », a déclaré Bani Dugal, représentant principal de la communauté internationale bahaïe auprès des Nations unies à New York. « Ces individus sont innocents et ils n'auraient jamais dû être incarcérés en premier lieu. Leur détention actuelle n'est pas seulement injuste, elle met désormais leur vie en grave danger. En effet, tous les prisonniers d'opinion devraient être libérés à partir de ce moment. »
Depuis l’apparition du virus, des acteurs internationaux tels que le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’Iran et Amnesty International ont appelé l’Iran à libérer tous les prisonniers d’opinion afin de prévenir la propagation du coronavirus dans les prisons et les centres de détention du pays.
Amnesty International écrivait le 31 mars dernier : « Nos préoccupations sont vives concernant la propagation du coronavirus à l’intérieur des prisons iraniennes. D’autant plus, que les dispositions pour protéger les populations carcérales sont quasi inexistantes. Surpopulation, mauvaise ventilation, accès à l’eau limité, nourriture et nombres de lits insuffisant,… De nombreuses prisons iraniennes présentent des conditions de détention qui sont bien loin de respecter les normes internationales. Donc les personnes les plus vulnérables risquent de développer une forme sévère de la maladie ou de mourir.
Or, parmi la population carcérale, des centaines de prisonniers sont enfermés à cause de leur engagement politique ou de leur travail pour la défense des droits humains.
Ces derniers jours, deux prisonniers sont morts du COVID-19 à l'isolement et des centaines ont été testés positifs. Le milieu carcéral en Iran est donc très favorable pour la propagation du virus. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous exigeons que les prisonniers d’opinion soient libérés et que les normes sanitaires soient respectées pour l’ensemble des prisonniers. »
Source: Baha’i International Community
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