Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en Iran, les responsables du régime iranien, après l’avoir d’abord nié, ont tenté de minimiser la crise.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a annoncé mardi qu’à ce jour plus de 20 400 personnes ont perdu la vie en Iran en raison de l’épidémie de coronavirus.
Le président du régime, Hassan Rohani, a annoncé sans vergogne dimanche : « nous avons des provinces blanches [sans virus] dans le sud du pays qui ne présentent aucun problème pour l’ouverture des établissements scolaires. Les provinces de Bouchehr, d’Hormozegan et du Sistan-Baloutchistan (…) peuvent reprendre leurs activités. » Rohani a fixé la reprise des « activités commerciales » et les « activités économiques qui ne sont pas à risque » au samedi 11 avril. « Pour le retour aux activités nous aurons recours à un processus graduel », a-t-il expliqué et « à partir de la semaine prochaine les deux-tiers des bureaux reprendront leurs activités et un tiers est autorisé à ne pas travailler. »
Pendant ce temps, Kianush Jahanpur, porte-parole du ministère de la Santé, a déclaré une alerte rouge pour les provinces de l’Azerbaïdjan oriental, Fars, Mazandaran, Ispahan, Khorasan Razavi et Téhéran. Il a déclaré : “Aucune province n’est considérée comme blanche en ce qui concerne l’épidémie de coronavirus.”
Alors que les gouvernements du monde entier prolongent les dates de quarantaine et demandent aux gens de rester chez eux, tout en payant leurs salaires, Rohani a annoncé le 11 avril comme la date de début de la reprise des « activités économiques» à faible risque. Il a déclaré : « Nous utilisons un processus étape par étape pour rouvrir les services. À partir de la semaine prochaine, les bureaux commenceront à travailler avec les 2/3 de leurs employés et un tiers sera autorisé à rester à la maison.»
Parallèlement, le ministre de la Santé de Rohani, Saied Namaki, ainsi que l’organisation des soins de santé et d’autres responsables du régime ont mis en garde contre la reprise des activités administratives et financières. Seyed Hassan Inanlou, directeur adjoint à l’Université des sciences médicales d’Alborz, a averti samedi que si les gens poursuivent leur vie ordinaire pour des raisons financières, «la maladie va exploser, les hôpitaux seront surchargés de patients, nous perdrons le contrôle, et on ne sera pas en mesure de gérer l’épidémie ». « un million de personnes pourraient mourrir».
Le régime a refusé toutes les offres internationales d’aide, a expulsé Médecins sans frontières d’Iran qui étaient là pour construire un hôpital de fortune, et surtout a rejeté la libération des prisonniers, en particulier les prisonniers politiques, car le coronavirus se propage rapidement dans les prisons iraniennes. Malgré toutes ces mesures inhumaines, le régime accuse à tort les sanctions américaines d’être à l’origine de l’aggravation de la crise des coronavirus en Iran.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « La décision criminelle de Khamenei et Rohani de renvoyer les gens au travail va faire des victimes innombrables. Les directives de Rohani pour la reprise des “activités commerciales” et “activités économiques” mettent en danger la santé de dizaines de millions d’Iraniens. Contrairement aux normes internationales connues, au lieu de subvenir aux besoins élémentaires de la population en puisant dans les organes économiques sous contrôle de Khamenei et de ses pasdarans qui ont pillé les richesses de la nation, le régime des mollahs envoie les gens à l’abattoir du coronavirus. L’incompétence, le pillage et le fossé gigantesque entre les classes prennent chaque jour de nouvelles dimensions sous la dictature religieuse. »
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