Selon un habitant familiarisé avec les situations dans les hôpitaux de Saqqez, dans la province du Kurdistan, dans l’ouest de l’Iran, récemment 40 infirmières et le personnel médical de l’hôpital de Khomeiny ont été testés positifs au coronavirus.
« Les autorités envoient plusieurs patients COVID-19 en quarantaine à domicile sans tenir compte de leur état critique », déclaré le citoyen.
A la suite de cette décision irresponsable, dans la nuit du 5 avril, un médecin de 40 ans, Mohammad Yar-Ahmadi, a perdu la vie. M. Yar-Ahmadi était l'un des infirmiers désintéressés de l'hôpital Khomeini de Saqqez. Malheureusement, il a contracté le coronavirus pendant ses services et il est tombé malade. Il y a notamment de nombreuses informations faisant état d'un manque de matériels de prévention et d'hygiène essentiels pour lutter contre le COVID-19.
Cette façon de faire est également vraie ailleurs. Le 24 mars, le site web Kurdistan Media a rapporté la même fonction dans un hôpital de la ville de Bukan, dans les zones kurdes d'Iran. Dans cet hôpital, le directeur et un « médecin » ont libéré les patients souffrant du coronavirus avant leur guérison définitive. Ce problème a provoqué la propagation du virus dans toute la société », a écrit Kurdistan Media.
De plus, le secret qui entoure l'émergence du coronavirus en Iran a eu des conséquences irréparables. À cet égard, le Dr Yousefpour de Saqqez a critiqué le manque de transparence des autorités, en déclarant : « Il y a un mois, j'ai mis en garde contre le COVID-19 et à cause de mon avertissement. J'ai été convoqué huit fois pendant la période de vacances de Norouz et je dois passer en jugement parce que j'ai dit la vérité. »
De plus, il y a d'horribles informations obtenues dans ce domaine. Par exemple, le 25 mars, un citoyen de la ville de Baneh a mis en ligne une vidéo choquante. Il a expliqué : « Voici Baneh. Mon frère vient de mourir du coronavirus. J'exhorte les autorités à nous aider. L’hôpital de Baneh n’a pas d’installations, ni gants, ni blouses de protection, ni masques pour le visage. L'hôpital n'a même pas de sac pour le transfert des corps. Ici, il n'y a pas d'expert ni même de médecin. Les vêtements de la plupart des volontaires sont déchirés, et ils doivent travailler avec. Aidez Baneh. »
Le 4 avril, le journal officiel Hamshahri a cité Mohammad Reza Zafar-Ghandi, chef du système médical iranienqui a déclaré : « Jusqu'à présent, près de 170 médecins et infirmières ont été infectés par le COVID-19 et 37 ont perdu leur vie à Qom. » Il a souligné : « Le gouvernement n'a pas pris au sérieux l'entrée de la maladie dans le pays… Nous n’aurions pas atteint cette quantité de contagion du coronavirus si nous adoptions des mesures de contrôle sévères. »
En outre, il n'y a pas de bonnes nouvelles en provenance des autres provinces. Le 28 mars, le directeur de l'université des sciences médicales de la province du Golestan, Abdulreza Fazel, a déclaré : « Au total, environ 350 personnes du personnel médical de la province du Golestan sont infectées par de graves difficultés respiratoires et sont soupçonnées d'être infectées par le coronavirus. Six médecins sont dans un état critique. »
Le gouvernement est véritablement paralysé pour sauver la vie du personnel médical, sans parler des gens ordinaires. À cet égard, au moins 100 médecins, infirmières et personnel médical ont perdu la vie. Iran Focus a précédemment révélé les noms et les spécifications de 48 de ces personnes qui ont été victimes jusqu'à présent de l'insuffisance des responsables iraniens.
Source : Iran Focus (site anglais)
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