mercredi 15 avril 2020

Iran : Plus de 29 000 décès dus aux coronavirus dans 278 villes

Mensonges pathétiques de Rohani ; un responsable du régime admet 70 à 100 décès par jour à Téhéran ; 800 000 cas positifs dans tout le pays
 L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 15 avril 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus en Iran a dépassé les 29.000 dans 278 villes. Le nombre de victimes dans les provinces de Téhéran est de 4700, de Qom 2750, d’Ispahan 2120, de Khouzistan 1190, de Golestan 1030, d’Azerbaïdjan de l’ouest 880, d’Azerbaïdjan de l’est 775, de Fars 770, de Lorestan de 660, de Semnan de 490, de Markazi 470, de Bouchehr 170 et d’Hormozgan 85.

Malgré l’augmentation du nombre de morts, Rohani a répété ses mensonges aujourd’hui : « aucun patient ne s’est vu refuser l’accès à un hôpital dans une province ou une ville du pays. Il n’y a eu aucun cas de pénurie de lits ni de lits d’USI si un patient nécessitait une attention particulière (…) Nous ne connaissons pas un seul cas, au cours des trois derniers mois, de personne n’ayant pas été admise à l’hôpital en raison de la pauvreté (…) Tout le monde (a été admis) avec son assurance et en cas de difficultés financières, les patients n’ont pas été facturés (…) Nos ennemis devraient arrêter la propagande selon laquelle l’année dernière, le gouvernement était dans une mauvaise situation, et que cette année sera pire (…) Cette année sera une bonne année (…) Ils dépeignent une situation sombre et veulent terroriser le peuple, mais ce sont des mensonges sans fondement. »
Pendant ce temps, les responsables, les experts et les médias du régime ne cessent de récuser les chiffres officiels des décès et mettent en garde contre l’ampleur croissante de la pandémie en Iran. La commission de la santé du Conseil municipal de Téhéran a déclaré ce 15 avril au quotidien Sharq : « sur la base des chiffres dont on dispose, dans le meilleur des cas, 70 personnes, et dans le pire des cas, plus de 100 personnes meurent chaque jour à Téhéran du Covid-19. » Ainsi, pour la seule capitale, le nombre de morts est de 4000 à 6000.
Aujourd’hui, le quotidien Entekhab a cité le vice-ministre de la Santé Alireza Raïssi expliquant que « nous ne pouvons pas avoir une évaluation précise du chiffre réel (de décès), et nous ne pouvons pas multiplier nos statistiques par deux ou trois, mais il est certain que les cas que nous avons enregistrés ne reflètent pas les véritables chiffres (…) Le champ de cas positifs est beaucoup plus large. Le fait que 800 000 personnes ont été contaminées et que le nombre de décès est plusieurs fois supérieur au nombre que nous avons annoncé, est certainement exact. »
Dans une interview à la télévision officielle, Alireza Zali, le directeur du centre de lutte contre le coronavirus à Téhéran, a déclaré : « nous n’avons pas encore atteint le pic. La tendance est toujours à la hausse (…) Étant donné la vaste étendue de la population de Téhéran, il est naturel que nos chiffres ne puissent être compatibles ni comparables avec aucune autre partie du pays et c’est pourquoi nous constatons essentiellement que Téhéran est l’épicentre de la maladie. »
Le rapport sur le coronavirus du Centre de recherche du Majlis (parlement) estime que « lors de la prochaine saison froide, nous devrions connaître à nouveau la maladie, et il est très probable que l’on ne pourra pas distinguer la première de la deuxième vague en Iran dans la situation actuelle (à savoir le long processus de contrôle de la première vague d’épidémie) ». Le rapport estime que le nombre de décès est presque le double (du chiffre officiel), et que les cas positifs sont 8 à 10 fois plus nombreux que le chiffre officiel.
Un membre de la faculté des sciences médicales de Téhéran a constaté : « le virus commence par une menace pour la santé, puis devient une menace sociale et enfin une menace pour la sécurité. Nous avons maintenant 80 000 tests positifs, mais le nombre total de personnes qui ont été infectées est probablement de 5 à 10 fois supérieur, voire même davantage. »
Par ailleurs, alors que le régime clérical refuse d’assurer les revenus des travailleurs, les médias officiels ont révélé ce 15 avril que le Fonds monétaire international a estimé dans son rapport de novembre 2019 que les réserves totales de devises étrangères et d’or de l’Iran s’élevaient à 85,5 milliards de dollars à la fin de 2019. Bien entendu, ces chiffres n’incluent pas les centaines de milliards de dollars des grands cartels économiques contrôlés par Khamenei et les gardiens de la révolution.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 avril 2020

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