mardi 7 avril 2020

Les soignants iraniens sont de plus en plus infectés par le COVID-19


personnel médical iran Le nombre de soignants iraniens qui ont perdu la vie à cause du COVID-19 dans des hôpitaux sous-équipés du pays est en augmentation. Les soignants, dont les médecins et les infirmières en première ligne qui luttent contre le virus mortel, manquent de protections de base.

Selon les informations des citoyens de Saqqez, 40 des infirmières et du personnel de l'hôpital de Khomeini ont contracté un coronavirus. Les autorités iraniennes les ont tous mis en quarantaine à leur domicile sans tenir compte de leur état critique.
En raison de cette décision, un infirmier, Mohammad Yar Ahmadi, 40 ans, est décédé la nuit dernière. Yar Ahmadi a contracté le COVID-19 en soignant des patients à l'hôpital de Khomeini.
Dans une interview accordée au quotidien officiel, Hamshahri, le 4 avril, Mohammad Reza Zafarghandi, le président du Conseil médical du régime, a déclaré : « À ce jour, 170 médecins et infirmières de Qom ont contracté le COVID-19, et 37 d'entre eux sont décédés. » Zafarghandi a reconnu : « L'entrée de la maladie dans le pays n'a pas été prise au sérieux. Si des mesures de contrôle avaient été mises en œuvre sérieusement, nous n'aurions naturellement pas eu à faire face à une contagion aussi étendue du virus. »
Dans d'autres provinces, le nombre de cas de Covid-19 parmi le personnel médical iranien est encore plus élevé. Le 20 mars, Abdulreza Fazel, président de l'Université des sciences médicales de la province du Golestan à Gorgan, a été cité par l'agence de presse officielle Tasnim : « Depuis la mi-février, quelques 350 membres du personnel médical de la province du Golestan ont contracté des maladies respiratoires, que l’on soupçonne être le COVID-19. »
Le 5 avril, un groupe d'infirmières de l'hôpital Emam Reza, l'une des principales installations médicales de Mashhad, avait organisé un rassemblement pour protester contre l'utilisation de masques et d'équipements non standard. Les manifestants ont déclaré que plusieurs infirmières avaient contracté le coronavirus en raison de la négligence des autorités et du manque d'accès aux masques de santé standard.
Un législateur iranien a déclaré le 3 avril 2020 que le manque d'équipement de protection pour le personnel hospitalier et les premiers intervenants avait entraîné un taux de mortalité élevé parmi les travailleurs de la santé iraniens.
S'adressant à l'agence de presse officielle ILNA, Bahram Parsaie a déclaré que le nombre de médecins et d'infirmières qui ont perdu la vie est élevé.
Cité par le site Internet Salamat News, Mohammad Sharifi Moghaddam, secrétaire général de la Maison des infirmières, a reconnu le 18 mars : « Les mesures nécessaires ne sont pas prises pour maintenir la santé des infirmières. De la pénurie de masques, de gants, de blouses et d’autres équipements à la pénurie de personnel infirmier qui a obligé les infirmières à s'occuper d'un plus grand nombre de patients atteints de coronavirus dans les hôpitaux. »
Source : Iran HRM

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