CSDHI - Les membres de la famille d'Abbas Vahedian Shahroudi, militant politique détenu dans la prison de Vakilabad, à Mashhad, en Iran, ont déclaré que les autorités avaient soudainement interdit les appels téléphoniques avec lui, depuis le 2 avril 2020.
Cette privation de contact avec ses proches intervient à un moment où la famille d'Abbas Vahedian Shahroudi est extrêmement inquiète à son sujet en raison de l'épidémie de coronavirus qui menace notamment les prisons iraniennes.
Le chef du pouvoir judiciaire du régime, Ebrahim Raisi, avait affirmé que les autorités avaient libéré 85 000 prisonniers en mars 2020. Cependant, de nombreux prisonniers politiques et de conscience ont été privés de congé temporaire, même en dépit de leur mauvais état de santé.
Abbas Vahedian et plusieurs autres prisonniers politiques pacifiques sont dans dans une situation complètement incertaine, dans la prison de Vakilabad à Mashhad où le coronavirus semble se propager. Certains prisonniers ont présenté des symptômes du COVID-19 dans la prison.
Abbas Vahedian était gardé dans un quartier avec d'autres détenus que les autorités « soupçonnaient » d'être atteints par le coronavirus.
Selon les informations reçues d’Iran, les autorités pénitentiaires gardent les cas suspects dans l'un des services où les nouveaux prisonniers étaient mis en quarantaine pendant une semaine avant d'être transférés dans d'autres services. Il y a environ 30 prisonniers dans ce service et aucun d'entre eux n'a été testé pour le coronavirus. Si l'un d'entre eux l'attrape, ils seront tous infectés. Ils n'ont pas de gants, ni de masque, rien pour se protéger.
Abbas Vahedian est détenu dans la prison de Vakilabad depuis le mois d’août 2019 après avoir signé une lettre ouverte avec 13 autres militants politiques demandant au Guide suprême du régime, Ali Khamenei, de démissionner.
Source : Iran HRM
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