Mme Mousavi fait l’objet d’une plainte d’une famille qui était censée recevoir des parties d’une région du comté de Nour, en Mazandaran, dans le cadre d’un soi-disant “plan de sortie du bétail de la forêt”.
La journaliste écologiste Elaheh Mousavi a été convoquée à plusieurs reprises devant les tribunaux pour avoir dénoncé des cas de surexploitation des forêts et de pollution de l’environnement.
Dans un tweet adressé au chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raïssi, qui est également le candidat désigné par le guide suprême pour la prochaine mascarade électorale présidentielle en Iran, Elaheh Mousavi a écrit : “M. Raïssi, ceux qui dénoncent et luttent contre la corruption étaient censés être honorés, pas poursuivis !”.
Elaheh Mousavi est une journaliste spécialisée dans la défense de l’environnement dans les provinces du nord. Elle a été poursuivie à plusieurs reprises pour ses reportages révélant la “déforestation” et l’abattage aveugle des arbres dans les provinces du nord par les institutions militaires et gouvernementales.
En juin 2019, dans un mémo intitulé ” Le coût de la révélation “, elle écrit : ” Un monsieur qui connaissait l’un de nos parents éloignés a envoyé un message selon lequel il était porteur d’un message d’un ancien fonctionnaire du bureau du procureur de Gorgan pour moi…. Quand il a dit ce message sans vergogne et sans la moindre gêne, j’ai été embarrassée devant les enfants, ma mère et mon mari. Mon cœur s’est serré et j’ai senti combien lance des alertes coûte dans ce pays. J’avais déjà entendu parler de nombreux projets de diffamations pour de nombreuses personnes, mais je ne pouvais pas croire qu’un jour cela me frapperait. Il a dit que Hadj Agha untel a dit : « Si vous n’arrêtez pas d’écrire sur le Musée de la Défense Sacrée, nous allons monter un dossier moral contre vous ! C’est un jeu d’enfant pour nous… » Il a bien souligné la dernière phrase.
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