CSDHI – Selon l’OMPI/MEK, le régime essaie toujours de faire porter le chapeau à la communauté internationale pour toutes les crises sociales et économiques qui se produisent en Iran. Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK) ont rapporté, le 19 avril 2021, que les responsables du régime avaient annoncé que les Iraniens devraient désormais payer un vaccin Covid-19 s’ils voulaient être protégés du virus dans un avenir proche.
Des Iraniens frustrés et en colère
Cette nouvelle tombe après l’échec du déploiement du vaccin. En effet, cet échec a suscité la frustration et la colère des Iraniens. Ils reprochent au gouvernement de ne pas avoir fait davantage pour les protéger pendant la pandémie.
Au début de l’année, le président Hassan Rouhani a déclaré publiquement que 15 % de la population serait vaccinée avant le 22 mai. Mais à cette date, seules trois millions de doses étaient disponibles pour les 83 millions d’habitants du pays. Beaucoup n’ont pas été distribuées. Certaines doses se sont retrouvées sur le marché noir avec des prix allant jusqu’à 2 800 dollars. La distribution a été retirée des mains du ministère de la Santé. On l’a confiée à des entités « privées » ayant des liens étroits avec les pasdarans.
Mettre les problèmes sur le compte des sanctions américaines
À chaque fois, Téhéran s’est empressé de rejeter la responsabilité de ces problèmes sur les sanctions américaines. Mais à chaque fois, l’OMPI/MEK, les détails des sanctions et le comportement du régime lui-même ont mis à mal ce discours.
Le nombre encore faible de vaccins disponibles s’explique en grande partie par le fait que le Guide suprême Khamenei a formellement interdit l’importation de vaccins de fabrication américaine et britannique. L’OMPI/MEK pense que cette décision pourrait avoir été motivée par crainte qu’une sortie rapide de la crise sanitaire n’entraîne la reprise des manifestations massives. Ces dernières s’étaient raréfiées au plus fort de la pandémie.
Augmentation des protestations
Mais si le plan de Khamenei était d’empêcher les protestations, il semble voué à l’échec. Ces dernières semaines, on a constaté une augmentation constante des actions de protestation menées par différents groupes, au service de différentes causes.
De plus en plus, cependant, ces causes rejoignent les efforts des unités de résistance pour promouvoir un nouveau boycott électoral le 18 juin. C’est date à laquelle la mascarade électorale présidentielle du pays doit avoir lieu.
Les responsables du régime des mollahs et les médias officiels ont reconnu l’élan de ce mouvement. Ils ont prédit que la participation à cette farce atteindra de nouveaux sommets. Et cela pourrait entraîner de nouveaux troubles civils.
Un soulèvement national en perspective
Mohammad Mohaddessin est le président de la commission des affaires étrangères du CNRI. Lors d’une conférence de presse mercredi, il a déclaré : « Le régime va devenir plus vulnérable face à l’imminence d’un soulèvement national qui attend en coulisses. Et lorsque cela se produira, il sera beaucoup plus intense et étendu que les années précédentes. »
Si cette prédiction s’avère exacte, de nombreux facteurs auront contribué à l’escalade du conflit entre le peuple et le régime iranien. Beaucoup de ces facteurs remontent à plusieurs années. Beaucoup découlent des récents renforcements de la force organisationnelle du mouvement de la Résistance.
La mort évitable de plus de 300 000 Iraniens
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’OMPI/MEKont indiqué que le nombre de décès dus au coronavirus dans 543 villes a dépassé le chiffre de 300 000.
Selon l’OMPI/MEK, le nombre de décès dus au coronavirus a atteint le chiffre vertigineux de 300 000.
Mais il est probablement difficile de surestimer l’impact de l’indignation de l’opinion publique face à la mort largement évitable de 300 000 Iraniens. De plus, les autorités du régime sont restées tellement concentrées sur leurs priorités égocentriques. Par conséquent, il y a peu de chances que le taux de mortalité diminue de sitôt.
Source : Stop au Fondamentalisme
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