Le ministère du Renseignement n’a pas autorisé son traitement dans un hôpital civil et pourtant elle a été privée des services médicaux les plus élémentaires à la prison de Yazd.
Selon une source proche de cette prisonnière, les interrogateurs du ministère du Renseignement font pression sur elle depuis qu’elle a été transférée illégalement à la prison de Yazd le 9 novembre 2020. Elle ne bénéficie pas des droits fondamentaux de tout prisonnier. Ses appels téléphoniques occasionnels à la maison sont très courts et elle ne peut s’exprimer qu’en farsi. Elle est également privée de visites.
Les médecins travaillant au dispensaire de la prison centrale de Yazd ont ouvertement dit à Zeinab Jalalian qu’ils ne disposaient pas de ressources suffisantes pour la soigner et qu’elle devait être emmenée dans un hôpital civil dès que possible. Mais le ministère des Renseignements a interdit son transfert à l’hôpital.
Zeinab Jalalian est condamnée à la prison à vie. Elle a été brusquement sortie de la prison centrale de Khoy le 28 avril 2020 et transférée dans la sinistre prison de Qarchak à Varamine, au sud-est de Téhéran.
Elle a contracté le virus à Qarchak, où elle a été maltraitée et privée de soins médicaux. Finalement, le 25 juin 2020, elle a été transférée à la prison centrale de Kerman alors qu’elle faisait une grève de la faim, exigeant d’être renvoyée à Khoy.
Pendant trois mois, elle est restée à l’isolement dans la prison de Kerman avec un statut indéterminé. Puis elle a été transférée à la prison de Kermanchah, également connue sous le nom de Dieselabad.
Zeinab Jalalian a ensuite été transférée dans le quartier de quarantaine de la prison de Yazd à la mi-novembre, pour la quatrième fois en six mois.
Zeinab Jalalian est dans un état de santé déplorable car elle n’a pas reçu de soins médicaux adéquats malgré son infection par le COVID-19. Elle souffre déjà de diverses maladies dues à près de 15 ans d’emprisonnement et de torture.
Zeinab Jalalian est condamnée à la prison à vie. Elle souffre de diverses maladies, notamment d’asthme, de ptérygion, d’un muguet buccal et de complications gastro-intestinales.
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