mercredi 26 mai 2021

Le pouvoir judiciaire iranien condamne trois personnes à des coups de fouet

flagellation

CSDHI – Le pouvoir judiciaire iranien a condamné aujourd’hui trois personnes à des coups de fouet. Ils sont accusés pour « participation à des perturbations économiques » à Qom, au sud de Téhéran.

Trois hommes condamnés au fouet

Selon l’agence de presse officielle Mizan, les trois hommes s’appellent Mehdi Darkhani, Mohsen Asadi et Ali Karimian. Ils sont tous employés d’une entreprise de construction à Qom. Les autorités judiciaires ont condamné Mehdi Darkhani, PDG de la société Anbouh Sazan Abtin Shokouh Parsian, à 74 coups de fouet, 20 ans de prison, une compensation, une amende et la confiscation de ses biens « illégaux. » On lui a également interdit de siéger au conseil d’administration de la société.

Un tribunal a condamné Mohsen Asadi à 74 coups de fouet, 12 ans de prison, une indemnisation et une amende. Quant à Ali Karimian, la justice l’a également condamné à des coups de fouet, 16 ans de prison et une indemnisation. Lui non plus ne peut pas siéger au conseil d’administration.

La justice a dissous la société Anbouh Sazan Abtin. Elle a condamné 18 employeurs à de longues peines de prison.

Les règles internationales interdisent le recours à des châtiments inhumains

Malgré l’interdiction d’utiliser des châtiments inhumains par toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques, le régime iranien pratique régulièrement la flagellation. La moi iranienne punit plus de 100 « infractions » par la flagellation. Selon un rapport d’Amnesty International publié en 2020, les mollahs ont condamné au moins 160 personnes à la flagellation pour vol et agression. Ils les ont aussi condamnés pour des actes protégés par le droit international relatif aux droits humains.

Source : Iran News Wire

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