La femme pendue à la prison centrale de Yazd a été identifiée comme étant Kobra Fatemi, 41 ans. Elle était incarcérée depuis 2015 pour le meurtre de son mari. La famille de la victime avait accepté de recevoir le prix du sang et de lui éviter l’exécution. Mais l’oncle de la victime, membre du Corps des gardiens de la révolution (pasdarans), ne l’a pas accepté et a demandé que le verdict de mort soit exécuté.
La commission des Femmes du CNRI a maintes fois souligné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et ont agi en état de légitime défense.
Cependant, le pouvoir judiciaire iranien ne fait pas de différence entre les homicides, volontaires ou involontaires, et les punit de la peine de mort, quelles que soient la motivation et la raison.
L’Iran détient le record mondial des exécutions par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. Les exécutions sont manifestement injustes.
Plus de 4 300 personnes ont été exécutées en Iran pendant le mandat de Rohani. À ce jour, 117 femmes figurent parmi elles.
Le nombre réel d’exécutions, et notamment d’exécutions de femmes, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.
Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de châtiment. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, cette peine est appliquée contre les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes.
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